Des hélicoptères britanniques et français ont participé à ces attaques aériennes.
L'Otan a annoncé samedi avoir eu recours pour la première fois à des hélicoptères de combat en Libye, frappant des véhicules militaires, des équipements et des forces de l'armée du colonel Mouammar Kadhafi.
"Des hélicoptères de combat sous commandement de l'Otan ont été utilisés pour la première fois le 4 juin (samedi) dans des opérations militaires au-dessus de la Libye, dans le cadre de l'opération +Protecteur unifié+", a indiqué l'alliance atlantique dans un communiqué diffusé dans la nuit de vendredi à samedi.
"Nous continuerons à utiliser ces moyens quand et où ce sera nécessaire, avec la même précision comme nous le faisons dans toutes nos missions", a indiqué le général Charles Bouchard, commandant en chef de l'opération de l'Otan en Libye.
Fin mai, le général Bouchard avait justifié le recours à ces hélicoptères par la nécessité d'avoir "une capacité supplémentaire pour cibler des véhicules beaucoup plus difficiles à voir depuis un avion à haute altitude".
Des hélicoptères Apache britanniques ont participé à ces attaques aériennes, a indiqué à Londres le ministère britannique de la guerre.
Les hélicoptères britanniques, ont détruit près de Brega (est) une installation radar et un poste de contrôle militaire appartenant aux forces du colonel Kadhafi, a précisé Londres samedi.
Des hélicoptères de l'armée française de type Tigre et Gazelle ont participé dans la nuit de vendredi à samedi aux frappes au sol de l'Otan en Libye, en coopération avec des hélicoptères britanniques, a en outre annoncé samedi matin à Paris l'état-major des armées.
Londres, qui participe depuis le 19 mars aux opérations de la coalition internationale en Libye, avait annoncé fin mai l'envoi de quatre de ses hélicoptères de combat et leur déploiement depuis le navire HMS Ocean, un porte-hélicoptères positionné au large de la côte nord-africaine.
Outre le Royaume-Uni, les hélicoptères en question ont été fournis par la France, qui avait confirmé dès le 23 mai sa décision de les envoyer. Des responsables militaires de l'Otan avaient précisé que les Français avaient quatre Tigre, embarqués sur le porte-hélicoptères Tonnerre.
En outre, une douzaine de Gazelle, appareils plus anciens et aussi plus rustiques, sont à bord du bateau français, avaient-ils indiqué.