Le secrétaire d’État américain John Kerry a laissé entendre que "les chances de compromis étaient faibles:
En faisant allusion, lors d'une interview accordée à Al-Alam,à la visite à Vienne des ministres des affaires étrangères des 5+1, Abbas Araqtchi, le négociateur en chef de l'équipe iranienne et adjoint aux affaires juridiques et internationales du ministère iraniens des affaires étrangères a émis le vœu que cela puisse contribuer au progrés des négociations.
" Le temps passe très vite tandis que nous ne sommes pas encore en mesure de faire un bilan pour savoir si on peut espérer ou non un résultat. Il est encore tôt nous ne pouvons pas nous prononcer là-dessus" a affirmé Araqtchi.
"Les divergences sur les questions importantes persistent . Nous essayons de trouver une solution et de rapprocher les prises de position. Nous sommes encore divisés sur toutes les questions et nous n'avons pu dissiper aucune de nos divergence. Certes sur certaines questions les divergences sont diminuées et pour certaines d'autres des solutions ont été proposées. Pourtant la question principale persiste toujours', a fait savoir Araqtchi.
Il faut dire que les négociations entre les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie, la Chine, l'Allemagne et l'Iran sont entrées dans leur phase finale à Vienne, écrit le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Les participants devaient s'entendre sur la levée des sanctions économiques contre l'Iran en échange de garanties sur la nature pacifique de son programme nucléaire, avant le 20 juillet.
Cependant, le secrétaire d'État américain John Kerry a laissé entendre que "les chances de compromis étaient faibles: Washington affirme que l'Iran conteste la principale condition de l'Occident – réduire le rythme de production de l'uranium enrichi".
Au contraire, selon l'ayatollah Ali Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, le pays a besoin de multiplier par 19 les volumes d'enrichissement.
Cette réunion de Vienne devait avoir une importance cruciale. Les diplomates américains voient le 20 juillet comme une date-butoir après laquelle il n'y aura plus rien à discuter. Cependant, les profondes divergences entre Téhéran et les Six n'ont pas été surmontées et les négociations se poursuivront certainement après le 20 juillet, comme le rapporte l'agence AP.
Tandis que les pays occidentaux étaient représentés par les chefs de leur diplomatie, la Russie et la Chine ont envoyé à cette réunion des fonctionnaires de rang inférieur. Moscou et Pékin ont conscience que la prolongation des négociations est inévitable, expliquent les commentateurs occidentaux. La Russie est représentée par le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov - le ministre Sergueï Lavrov accompagne le président Vladimir Poutine dans sa tournée en Amérique Latine.