Le ministre des Affaires étrangères libanais, Gebran Bassil a estimé que "la situation actuelle est dangereuse et exige de prendre des mesures effectives".

Le président de la Chambre, Nabih Berri, a publié une déclaration marquant la commémoration du début de la guerre de juillet 2006, dans laquelle il a exprimé son soutien au peuple palestinien.

 Berri a noté que juillet semblait être le mois préféré d'Israël pour entamer ses agressions, signalant que tout avait commencé lors de l'invasion israélienne du Liban en 1982, en passant par la guerre de 2006, jusqu'à l'offensive actuelle contre la bande de Gaza.

"Le Liban a prouvé que la seule riposte à l'agression et aux massacres se concrétise par la résistance, laquelle constitue la seule arme pour le peuple contre l'hostilité," a-t-il dit.

Le chef du Législatif a ensuite comparé la résistance palestinienne d'aujourd'hui contre Israël à celle du Liban en 2006.

Il a enfin appelé l'ensemble de la nation arabe à se concentrer sur la Palestine, "cause centrale du passé et du présent".

Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a effectué une série d'appels téléphoniques avec les ministres arabes des Affaires étrangères et le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Arabi, pour dénoncer les attaques israéliennes contre Gaza.

Bassil a réclamé une position arabe unie contre les violations ennemies.

" La situation dangereuse actuelle exige de prendre des mesures effectives, dans le but de soutenir le peuple palestinien et de faire une pression sur la communauté internationale, afin qu'elle mette fin à son soutien à Israël" a-t-il estimé.