Les 5+1 et Téhéran entendent désormais se mettre d’accord sur un accord définitif qui permettrait de lever ces sanctions qui asphyxient l’économie du pays.
Le président américain Barack Obama a jugé mercredi que les négociations avec l'Iran sur son programme nucléaire ont tracé des "perspectives crédibles" et envisage de les prolonger au-delà de la date butoir du 20 juillet pour parvenir à un accord définitif.
"Notre équipe va continuer ses discussions avec l'Iran et nos partenaires pendant que nous déterminons si une période de temps supplémentaire est nécessaire à la prolongation des négociations", a dit M. Obama lors d'une allocution à la Maison Blanche.
Le président américain a également dit être en contact avec les élus du Congrès -dont certains sont très réticents à l'idée d'un accord avec la République islamique- alors que les négociations entre Téhéran et les pays 5+1 (Chine, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Allemagne, France, Russie) se déroulent à Vienne pour parvenir à un accord définitif.
"Il est clair que nous avons accompli de véritables progrès dans de nombreux domaines et que nous avons devant nous des perspectives crédibles.
Mais, alors que se rapproche la date butoir prévue dans l'accord intérimaire (dimanche, ndlr), des différends persistent entre la communauté internationale et l'Iran. Il nous reste du travail", a jugé Barack Obama.
Dans la journée, son secrétaire d'Etat John Kerry, de retour de Vienne, lui a rendu compte des négociations auxquelles participe le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif.
L'accord intérimaire conclu en novembre a permis un gel du programme iranien contre une levée très limitée des sanctions.
Les 5+1 et Téhéran entendent désormais se mettre d'accord sur un accord définitif qui permettrait de lever ces sanctions qui asphyxient l'économie du pays.
Le principal point d'achoppement de la négociation porte sur la capacité d'enrichissement d'uranium que réclame l'Iran.
Enrichi à un niveau élevé, l'uranium peut servir à fabriquer la bombe atomique.
A un faible degré, il sert de combustible aux centrales nucléaires pour la production d'électricité.