L’opinion publique internationale se réveille..
Des centaines de manifestants turcs réunis à l'appel d'organisation islamistes ont attaqué aux premières heures de vendredi le consulat général d'Israël dans le centre d'Istanbul, provoquant une intervention musclée des forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau.
Du coup, l'entité sioniste a décidé de réduire son personnel diplomatique en Turquie après les violentes manifestations anti-israéliennes
qui se sont produites dans la nuit de jeudi à vendredi à Istanbul et Ankara, a indiqué un porte-parole de l'ambassade d'Israël.
"A la suite des manifestations d'hier, il a été décidé de réduire le personnel diplomatique en Turquie", a précisé cette source.
Cette évacuation concerne aussi les familles des diplomates postés en Turquie, a-t-on précisé de même source.
La Norvège: Inacceptable
De son côté, la Norvège a qualifié d'"inacceptable" l'offensive terrestre israélienne contre la bande de Gaza, estimant que les chances de parvenir à un cessez-le-feu n'avaient pas été épuisées.
"J'estime qu'il est inacceptable que l'on entame une opération terrestre, surtout si l'on considère qu'il était possible d'obtenir un cessez-le-feu" avec le Hamas, a déclaré le chef de la diplomatie norvégienne Boerge Brende sur la chaîne TV2 Nyhetskanalen.
Tout juste de retour d'une visite dans la région lors de laquelle il dit avoir mis en garde le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu contre une "invasion terrestre", M. Brende a estimé que celle-ci "engendrerait une situation encore plus difficile".
Jugeant "déchirante" la mort d'enfants palestiniens tués dans des bombardements israéliens ces derniers jours, le ministre norvégien a dit redouter que l'offensive déboucherait sur la mort d'autres civils.
Espagne: un génocide
Même tonalité chez l'Espagne qui "déplore" l'offensive terrestre israélienne dans la bande de Gaza et appelle au "respect scrupuleux de la vie des civils et des installations publiques comme les écoles et les centres de santé", a déclaré vendredi le ministère des Affaires étrangères.
"L'Espagne exprime sa profonde préoccupation après l'annonce officielle israélienne d'une intervention terrestre à Gaza" lancée dans la nuit de jeudi à vendredi, indique le ministère dans un communiqué.
"L'Espagne déplore la décision et appelle instamment à la retenue maximum et au respect scrupuleux de la vie des civils et des installations publiques comme les écoles et les centres de santé", ajoute le ministère.
Madrid "réitère son appel au cessez-le-feu à toutes les parties au conflit et réaffirme la nécessité du retour au calme pour permettre la reprise des négociations vers une solution fondée sur deux Etats (palestinien et israélien, ndlr), gravement mise à mal par les évènements actuels".
Jeudi soir, des centaines de personnes ont manifesté dans le centre de Madrid, à l'appel de syndicats et de plusieurs associations, derrière une banderole où était écrit "Arrêtons le génocide palestinien".
"Ce n'est pas une guerre, c'est un génocide", "vive la lutte du peuple palestinien", criaient les manifestants en agitant des drapeaux palestiniens et proclamant sur des pancartes: "Laïcité = Paix".
Lundi, des centaines de personnes s'étaient déjà rassemblées devant l'ambassade d'"Israël" à Madrid pour dénoncer les bombardements de l'armée israélienne dans la bande de Gaza.