"toutes les questions relatives au crash du Boeing malaisien en Ukraine doivent être réglées "par la voie diplomatique et dans le cadre du droit international".
Le ministère russe des Affaires étrangères s'est déclaré perplexe en constatant que certains pays avaient publiquement énoncé leur version de la catastrophe du Boeing malaisien sans attendre l'ouverture d'une enquête officielle, ce qui revient à exercer une pression sur les enquêteurs.
"On ne manque pas d'être perplexe en voyant les représentants officiels de certains Etats s'empresser de donner leurs versions de la catastrophe, en influant ainsi sur le déroulement de l'enquête", lit-on dans un communiqué de la diplomatie russe consacré à l'enquête sur la catastrophe de l'avion de ligne malaisien en Ukraine.
Moscou a appelé les autorités ukrainiennes et les insurgés du Donbass à laisser les experts internationaux procéder à l'enquête sur les causes de la tragédie.
"La partie russe demande aux deux parties impliquées dans le conflit en Ukraine de faire tout leur possible pour laisser les experts internationaux accéder au lieu du crash de l'avion afin d'effectuer toutes les actions nécessaires pour élucider les circonstances de cet accident aérien", indique le communiqué.
Pour sa part,le premier ministre japonais Shinzo Abe a affirmé que "toutes les questions relatives au crash du Boeing malaisien en Ukraine doivent être réglées "par la voie diplomatique et dans le cadre du droit international".
"Toutes les questions doivent être réglées par la voie diplomatique et dans le cadre du droit international", a affirmé le premier ministre lors d'une visite dans la préfecture de Yamaguchi.
Interrogé par les journalistes sur l'état actuel des relations nippo-russes, M. Abe a déclaré: "Nous poursuivrons nos discussions étroites avec la Russie en vue de conclure au plus vite le traité de paix". Ce traité n'a jamais été conclu entre Tokyo et Moscou au terme de la Seconde guerre mondiale, ce qui empêche les deux pays de normaliser leurs relations bilatérales.
Le porte-parole du gouvernement japonais Yoshihide Suga a indiqué vendredi que toutes les parties intéressées devaient avoir libre accès au lieu de l'accident du Boeing malaisien. Il a également souligné que l'enquête devait être effectuée par la communauté internationale et que le Japon était prêt à y apporter sa contribution.