Les relations des pays occidentaux avec Moscou, sans cela compliquées à cause de la crise ukrainienne, se sont aggravées après la catastrophe du Boeing malaisien.
Il n’existe pas aujourd’hui de menace directe à la souveraineté ou à l’intégrité de la Russie. Or, les tentatives de perturber la situation dans le pays continuent.
Les Russes ne toléreront pas un scénario appliqué par l’Occident dans les Etats faibles, a déclaré Vladimir Poutine à la séance du CS de Russie. Cependant, Washington menace toujours Moscou d’isolement international.
Les relations des pays occidentaux avec Moscou, sans cela compliquées à cause de la crise ukrainienne, se sont aggravées après la catastrophe du Boeing malaisien. Kiev et ensuite Washington prétendent que l’avion ait été abattu par les milices populaires de Donetsk à peu près avec le concours direct des militaires russes. Le comportement des autorités kiéviennes se passe de commentaire. Or, l’Occident se montre lui aussi inadéquat en méprisant les données d’un contrôle objectif présentées par la Russie et en accusant sans enquête la Russie coupable de l’incident. De l’avis des experts, cela confirme la version selon laquelle la catastrophe du Boeing est une provocation inspirée par les Américains. A quoi bon les Etats-Unis engagent un tel jeu ? C’est facile à expliquer, estime l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Russie Valery Morozov.
« Si la version concernant la responsabilité directe ou indirecte : par le biais des mutins de la partie russe est confirmée faits à l’appui ou au plan informationnel, les Etats-Unis réussiront à contraindre l’Europe à introduire des sanctions encore plus dures : sectorielles. La Russie, s’avérera-t-elle dans l’isolement ? »
Selon Morozov, la récente visite de Vladimir Poutine en Amérique latine a confirmé qu’il était impossible d’isoler la Russie dans la situation qui s’est créée. Qui plus est, Moscou a des contacts étroits et bénéficie du soutien de ses partenaires des BRICS. Ainsi, il n’y aura pas d’isolement complet. Les sanctions sont sans doute désagréables, dit le directeur du Centre d’études socio-politiques Vladimir Evseev.
« Les processus internationaux en Afrique du Nord, au Proche- et au Moyen-Orient démontrent que la période de domination globale des Etats-Unis touche à sa fin. Dans ce contexte les Etats-Unis ne sauront isoler la Russie mais sont à même d’engendrer pour elle de multiples problèmes. »
Moscou espère que les intérêts nationaux légaux de la Russie seront pris en considération et personne ne s’ingérera dans ses affaires intérieures. On est, néanmoins, prêt, à n’importe quelle évolution des événements. Vladimir Poutine a souligné à la séance du CS de Russie qu’il était temps d’entreprendre de nouvelles démarches en vue de rendre l’économie et le système financier moins dépendants de l’instabilité aux marchés globaux et des risques politiques.
La Voix de la Russie