AlQassam possède la capacité et la force militaires pour mener une guerre pendant des mois..
La machine de guerre israélienne a intensifié ses attaques meurtrières ce jeudi. Au moins 107 palestiniens ont été tués dans différentes attaques et plus de 500 blessés.
L’attaque la plus meurtrière a été celle perpétrée contre une école de l’UNRWA, à Beit Hanoune. Cette école servait d’abris aux femmes, enfants et vieillards ayant fui les régions bombardées.
Jusqu’à l’écriture de l’article, 17 palestiniens tués ont été recensés : tous des femmes et des enfants, en plus de 200 blessés.
Le bombardement des écoles de l’UNRWA était prévu du moment que l’UNRWA a annoncé le 17 juillet dernier avoir découvert pour la première fois une vingtaine de roquettes dans l’une de ses écoles à Gaza. Cette annonce qui corrobore les accusations israéliennes que le Hamas utilise les civils comme «boucliers humains», permet de donner un alibi aux Israéliens pour leurs raids contre les civils palestiniens.
Selon des observateurs, ces roquettes peuvent très bien avoir été déposées dans cette école par des collaborateurs à la solde d’Israël, pour justifier le bombardement prémédité des civils palestiniens.
Selon le site Palestine Today, 10 missiles se sont abattus sur l’école. Un porte-parole de l’Unrwa a assuré pour sa part que son agence n’a pas été informée au préalable que l’école serait pilonnée.
Plus de 788 martyrs
Le nombre des martyrs s'est depuis élevé en de 18ème jour de l'offensive israélienne à plus de 788 et celui des blessés à 4750.
Des centaines de missiles israéliens se sont abattus sur les maisons palestiniennes, tuant leurs habitants en famille:
Entre autre:
14 membres de la famille Ajrami ont péri dans un raid au nord de Gaza,
10 membres de la famille AlAstal ont péri dans un raid contre leur domicile dans le quarteir Mawassi à Khan Younès
4 membres de la famille Abou Ayta ont été tués dans le camp Jabalya .
Un raid contre un marché à l'est de Khan Younès a couté la vie à 7 personnes.
Bilan mercredi
Mercredi, 69 Palestiniens avaient été tués.
Un porte-parole de l'armée israélienne a affirmé que " Tsahal a effectué 35 raids dans la nuit de Mercredi".
L'occupation israélienne a déclaré "la guerre contre toutes les régions de Gaza, aucune région ne sera épargnée". L'artillerie a détruit plus de 45 pour cent de la région de Khouzaa, selon le correspondant d' alMayadeen.
L'artillerie israélienne a intensifié ses bombardements contre la bande de Gaza, en ciblant le centre de la bande où elle a détruit un complexe résidentiel.
A Gaza, le porte-parole des services d'urgence locaux Achraf al-Qodra a fait état pour la journée de mercredi de 66 personnes tuées et de 26 personnes tuées aux premières heures de la journée de jeudi dans des frappes israéliennes et de deux ayant succombé à leurs blessures, selon un bilan qui ne cesse de grimper.
Ces frappes ont visé la mosquée de Salaheddine à Khan Younes.
Selon le correspondant du site elneshra, l'aviation israélienne a bombardé une école maternelle au nord de Beit Lahia, une maison à Deir al-Balah dans la bande de Gaza.
Plusieurs enfants figurent parmi les victimes des raids aériens et les bombardements d'artillerie qui ont visé plusieurs secteurs de l'enclave palestinienne, a-t-il ajouté.
Outre, les combats au sol, les raids et les tirs de chars se poursuivaient avec leur lot quotidien de victimes et de destructions, selon les
services de secours, même si les hostilités ont cessé un temps pour permettre l'évacuation de blessés.
Selon ces sources , une famille de six Palestiniens, dont deux enfants, ont été tués ce matin jeudi. Un autre palestinien est tombé en martyre lors d'un lors d'un raid israélien sur la rue de Zemo à Beit Hanoun dans le nord de la bande de Gaza.
Par ailleurs, l'armée d'occupation israélienne a une nouvelle fois violé le droit international en arrêtant cinq blessés palestiniens à bord d'une ambulance à Khouzaa.
Deux opérations de résistance: 11 soldats tués
Pour leur part, les deux mouvements de résistance, les brigades al-Qassam du Hamas et celles al-Quds du Jihad islamique ont revendiqué deux opérations de résistance.
Pour la première, réalisée au matin de ce jeudi à l'est du quarteir Touffah, elle a permis de detruire un blindé de transport de soldats israéliens et tué 8 d'entre eux.
" Nos combattants sont parvenus à s'infiltrer au sein des forces à l'est de Touffah et ont abattu 8 soldats à une distance zéro et détruit un blindé de type Chezarett au moyen d'une RPG-29", est-il signalé dans le communique du bras armé du Hamas, selon l'agence palestinienne al-Ray.
Quant aux brigades al-Quds, ils ont indiqué que leurs combattants ont tué 4 soldats israéliens dans une embusace réalisé à Chajaïyyé (Shouja'ié).
Par ailleurs, l'armée israélienne a reconnu la mort mercredi de trois de ses parachutistes durant des accrochages violents à l'est de Kazaa. La mort des trois militaires avait été revendiquée par le bras armé du Jihad islamique.
Des missiles téléguidés contre les Merkava
Selon un dernier rapport des évolutions sur le terrain, les brigades alóóQassam ont tiré deux missiles M75 contre un aéroport militaire.
Selon le correspondant d'alManar, trois fortes explosions ont retenti dans les environs de l'aéroport de Ben Gorion..
Une information confirmée par la chaîne israélienne Canal 10 qui a rapporté que les missiles ont été entendus jusqu'à l'aéroport de Ben Gourion.
La chaîne israélienne canal 7 a pour sa part fait état de plusieurs blessés israéliens suite aux roquettes lancées par la résistance sur le centre de la Palestine occupée.
Selon le site d'information palestinien alRai, les brigades alQassam ont visé un rassemblement de blindés militaire israéliens à l'est de Hajareldik avec deux missiles de type 107.
Il reste que la surprise de ce jour que la résistance islamique a offert pour son peuple: des missiles téléguidés de type fenix capables de détruire les Mirkava de Tsahal, a rapporté le site d'information palestinien alQuds.
Ainsi, alQassam a tiré un missile téléguidé contre un char israélien de type Mirkava le détruisant..
Selon une source bien informée dans les Brigades Al-Qassam, le Hamas a élaboré divers plans et stratégies pour faire face à une offensive israélienne d'une grande ampleur, a rapporté le site d'informations libanais elneshra.
La source a souligné que "le politique et censée être la voix du militaire car il négocie en son nom, et non pas comme c' était le cas dans le passé où alQassam attendait les décisions politiques pour amplifier ses ripostes sur le terrain'.
La source a expliqué qu' "alQassam possèdent la capacité et la force pour mener une guerre pendant des mois, nous avons donc informé la direction politique de ne négocier aucun article des articles de la trêve, y compris l'ouverture des passages et la levée du blocus et de faciliter la circulation des citoyens", soulignant que "la direction politique est au courant de cette décision."
Elle a ajouté, "peu importe combien de temps les négociations sur la trêve se prolongeront, ni le Hamas ne changera pas, ni le Jihad, car les deux mouvements sont bien informés des capacités militaires dont jouit la résistance sur le terrain".
Côté israélien..
Dans l'autre camp, 34 Israéliens sont morts depuis le début du conflit le 8 juillet: 32 soldats tués en majorité dans les combats à Gaza et deux civils morts dans la chute d'obus en "Israël" tirés depuis Gaza, selon l'armée. Un travailleur thaïlandais a aussi péri dans un tir d'obus palestinien.
Selon le site du quotidien Yediot Ahronot, neuf israéliens ont été touchés par les missiles d'alQassam tirées de Gaza sur TelAviv ce Jeudi.
L'armée israélienne, qui enregistre les pertes les plus lourdes depuis la guerre contre le Hezbollah libanais en 2006, s'est targuée de réussir son opération.
"Ces dernières 24 heures, les choses sont davantage sous contrôle", a indiqué mercredi soir un porte-parole de l'armée, notant la diminution des tirs de roquettes, qui se sont même complètement interrompus depuis 21h00, a noté l'armée.
Par ailleurs, l'armée israélienne a déclaré dans un communiqué avoir arrêté un certain nombre de soldats pour avoir diffusé des informations sur le nombre de soldats tués et de blessés sur les réseaux sociaux.
L'armée israélienne a souligné que "l'annonce aux familles de soldats tués est une mesure trés délicate et plannifiée selon un certain protocole afin de diminuer l'impacte de la mauvaise nouvelle sur la famille de la victime".
Et d'ajouter:" les messages qui ont été diffusés sur le whatsapp sont irresponsables et se sont répandu rapidement à travers les réseaux sociaux'".
D'où des Israéliens se sont plaints d'avoir su la mort de leurs proches via le whatsapp en premier ou qu'ils ont été dérouté par de faux messages qui les ont conduit à croire qu'ils étaient morts.
Le premire ministre israélien a déclaré que le Hamas et ses dirigeants étaient leurs principales cibles.
Kerry au Caire, Ban à Jeddah
Le secrétaire d'Etat John Kerry a fait état en "Israël" de "progrès" dans les efforts en vue d'une trêve pour mettre
fin au bain de sang à Gaza, alors que L'Agence fédérale de l'aviation américaine (FAA) a levé son interdiction faite aux compagnies aériennes de voler vers Israël.
"La FAA a levé ses restrictions sur les vols américains vers et depuis l'aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv en annulant une directive aux équipages qu'elle avait renouvelée plus tôt aujourd'hui", selon un communiqué de l'Agence publié mercredi soir.
"Nous avons fait des progrès ces dernières 24 heures" mais il reste du travail à accomplir, a dit M. Kerry qui a rencontré successivement M. Ban à Jérusalem, le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
M. Kerry a ensuite quitté Tel-Aviv pour retourner au Caire tandis que Ban Ki-moon a lui rejoint Jeddah où il a été reçu par le roi d'Arabie saoudite pour évoquer, entre autres, "la situation à Gaza".
Pour aider dans les efforts diplomatiques, le chef de la diplomatie britannique Philip Hammond s'est entretenu avec M. Abbas à Ramallah où il a plaidé, au-delà d'un cessez-le-feu à l'instauration "d'une solution durable pour une paix entre Palestiniens et Israéliens".
Manifestation sous haute surveillance policière
Des milliers de manifestants propalestiniens ont défilé mercredi soir dans le calme à Paris, une manifestation autorisée
mais très encadrée, quelques jours après deux rassemblements interdits qui avaient dégénéré, y compris en violences antisémites.
Ils étaient 14.500, d'après la préfecture de police et 25.000 selon Taoufiq Tahami, président de l'Association France Palestine Solidarité, l'un des organisateurs, sur la rive gauche. Le défilé s'est dispersé aux Invalides autour de 21h00 (19h00 GMT).
Dans le cortège, des sympathisants étaient revêtus d'un drapeau palestinien ou de keffiehs, d'autres arboraient un simple autocollant: "Boycottons Israël".
"Nous voulons parler politique, pas de Sarcelles ou de Barbès. Nous voulons donner la preuve que nous sommes des gens responsables", a déclaré M. Tahami.
"Israël assassin, Hollande démission!" et "Vive la Palestine, vive la résistance", a scandé la foule. Samira Cheblal, employée médicale, est venue pour dire "stop aux massacres d'enfants et de civils".
Plusieurs personnalités politiques dont l'ex-ministre écologiste Dominique Voynet, le coprésident du Parti de Gauche Jean-Luc Mélenchon, et plusieurs députés socialistes étaient présents.
Ce rassemblement avait été autorisé car les organisateurs, le Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, regroupement d'associations, de syndicats et de partis, "veulent une manifestation pacifique", avait justifié le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.
François Hollande avait réaffirmé en Conseil des ministres qu'il était de la responsabilité de l'Etat "de faire respecter l'ordre républicain".
Le défilé était placé sous très haute surveillance. Quatre organisations de
gauche - dont le syndicat CGT, la NPA, le Parti de gauche et le Parti
communiste (PCF) - ont assuré le service d'ordre, avec le soutien de "plus de
1.000 policiers en tenue et en civil", selon une source policière.
Plus tard dans la soirée, dans un autre quartier de Paris, dans le Marais, 16 personnes ont été interpellées après avoir proféré des insultes antisémites dans un restaurant situé près du quartier juif de la rue des Rosiers, selon une source policière.
Ces 16 personnes, dont la majorité sont des mineurs, sont soupçonnées d'avoir commis des "dégradations" dans ce restaurant du Marais, dans le centre de Paris, et d'avoir proféré des "insultes antisémites", selon cette source.
Les personnes interpellées criaient "mort aux juifs" et "Israël assassin", .
"Non à la barbarie sioniste", criaient certains sympathisants à Toulouse (sud), tandis qu'à Bordeaux, une minute de silence a été observée "en hommage aux martyrs".
A Lyon (centre-est), 1.500 à 2.000 personnes défilaient. Certaines se sont couchées sur le sol "pour symboliser les victimes de l'offensive israélienne", a expliqué Lila Mami, vice-présidente du collectif Palestine 69. Il y en avait presqu'autant à Lille (nord). A Strasbourg (est), une centaine de personnes ont porté du blanc, brandissant une pancarte avec le nom d'un enfant tué à Gaza.
Fallait-il interdire les manifestations pour éviter qu'elles ne dégénèrent?
La question continuait de diviser.
elon un sondage Ifop pour le quotidien Le Figaro publié mercredi, une majorité de Français (62%) se déclare "plutôt favorable" à l'interdiction de ces manifestations car elles s'accompagnent de violences.
Répondant aux critiques, venant notamment de l'UMP (droite, opposition) mais pas seulement, le ministre de l'Intérieur a justifié les interdictions en raison de "risques de troubles à l'ordre public", mais affirmé que "la liberté de manifester est la règle".
Un autre rassemblement de soutien aux Palestiniens a été annoncé samedi à Paris à l'appel des organisations qui avaient déjà appelé à manifester samedi dernier malgré l'interdiction.
A Pontoise, au nord de Paris, la justice a condamné mardi à de la prison ferme quatre jeunes interpellés dimanche à Sarcelles, en banlieue parisienne, où la manifestation interdite avait viré en émeutes urbaines aux relents antisémites.
A Paris, le parquet, qui demandait de la prison ferme, a fait appel de toutes les peines avec sursis prononcées par le tribunal à l'encontre des mis en cause dans les violences dans le quartier de Barbès à Paris samedi.