Les Américains nreculeront devant l’Iran que lorsque les acquis nucléaires de l’Iran seront tellement diminués qu’ils n’auront plus, pratiquement de valeur de marchandages.

Les Etats-Unis envisagent de diminuer la puissance et les acquis nucléaire de l'Iran de sorte qu'il n'ait plus, concrètement, de valeur de marchandage dans l'environnement régional et mondial.

La capacité d'enrichissement a été le plus important et le point de désaccord entre l'Iran et les 5+1 le plus crucial.

A cela s'ajoute le plutonium produit, accessoirement, de l'activité habituelle du réacteur à eau lourde d'Arak. Il s'agit de deux maillons que les Etats-Unis tentent de contrôler, d'endiguer, sous le prétexte d'anéantir les capacités nucléaires militaires d'Iran, avec pour objectif d'enlever à l'Iran sa puissance nucléaire stratégique, ou au moins de la réduire au minimum.

Dans son communiqué sur le récent accord de Vienne, le Secrétaire d'Etat américain, John Kerry a employé précisément le terme de «neutraliser» la capacité nucléaire d'Iran.

Cela montre que les Américains reculeront devant l'Iran, seulement dans la conjoncture où la puissance et en corollaire les acquis nucléaires de l'Iran seront tellement diminués qu'ils n'auront plus, pratiquement de valeur de marchandages dans l'environnement régional et international.

Pour réaliser cet objectif stratégique, les Etats-Unis suivront, d'une manière complémentaire, les plans ci-dessous :

1. Concernant le plutonium :

Que la conception du réacteur d'Arak soit modifiée de manière à ce que la production du plutonium soit diminuée, au minimum. On entend par minimum, la quantité de la production par an, ne permettant pas à l'Iran de produire, selon eux, le plutonium nécessaire pour fabriquer la bombe nucléaire. .Le plutonium produit, quel qu'en soit la quantité, sortira de l'Iran. L'importance de cela réside dans le fait que les Etats-Unis ont admis la préservation de caractère à eau lourde du réacteur d'Arak.

2. Concernant l'enrichissement d'uranium

-Le stock d'uranium enrichi à un taux élevé (20%) ne doit, en aucune manière, augmenté.

- Une partie du stock actuel d'uranium enrichi à taux élevé doit être diluée et les frais de cela sont à la charge de l'Iran.

- l'uranium enrichi à taux élevé transformé en oxyde doit être transformé en combustible, pour qu'il n'y ait aucune possibilité de retour à l'uranium enrichi à taux élevé.

- le niveau et la capacité de la production nominale et concrète d'uranium faiblement enrichi, doivent être endigués. Le nombre des centrifugeuses et leur génération se rapportent à cette question.

-les stocks d'uranium faiblement enrichis ne devront rester, jamais, sous une forme de gaz et devront être immédiatement transformés en oxydes.

- les résidus du processus d'enrichissement avancé, considérés comme des produits secondaires, devront perdre leur capacité de placement dans le processus d'enrichissement. Donc, il faut les diluer pour arriver au niveau d'uranium naturel (. /7).

3. Surveillance internationale élargie et durable : l'ombre permanente de l'Agence sur l'industrie nucléaire du fait du protocole additionnel.

On en entend par surveillance, la présence de l'Agence internationale de l'énergie nucléaire dans toutes les étapes sensibles et stratégiques de l'Iran en matière d'enrichissement, la production du plutonium, son évacuation à l'extérieur du pays, ainsi que la production et la consommation d'uranium.

Et le critère durable et global pour juger le fonctionnement de l'Iran sera le protocole additionnel.