Comme celle contre le Liban en 2006.

Trois semaines de guerre contre la bande de Gaza ont coûté à l’entité sioniste la somme énorme de 12 milliards de shekels, soit l’équivalent de trois milliards et demi de dollars.

Selon l’édition économique du quotidien israélien Yediot Aharonot, si la guerre continue à ce rythme deux semaines encore, elle coutera bien plus chère que celle du Liban.

Sachant que l’offensive « Plomb durci » de  2008-2009 avait coûté un milliard de dollars et celle de 2012, la somme modique de 15 millions. Dans ces deux guerres, les dégâts économiques dans le marché israélien étaient insignifiants.

Ce qui n’est pas le cas cette fois-ci. Le marché devrait subir une baisse chiffrée à près de 4 milliards de shekels (1 milliard et 168 millions de dollars). D’autant que les dommages escomptés dans le marché israélien sont de l’ordre de 28 millions de dollars par jour.

Le plus gros perdant n’e demeure pas moins le secteur touristique. Il a perdu 75% de ses rentrées, c’est-à-dire près d’un milliard de shekels.
Même le secteur industriel ne saurait être épargné, en raison de la baisse des exportations.

Ses dommages ajoutés à ceux du commerce devraient atteindre le milliard de shekels. Des dommages économiques collatéraux sont à prévoir, aux alentours des 2 milliards.  

Alors que le cout quotidien de l’armée en ces jours est estimé à près de 43 millions de dollars par jour, l’entrée en action du système anti missile « Dôme d’acier » a bien alourdi la facture : chaque missile qu’il tire coutant 120.000 $. Les dépenses de l’armée devraient quant à elles frôler les 3 milliards de shekels.

Les autorités locales devront elle aussi se préparer à une hausse de ses dépenses de l’ordre d’un milliard de shekels pour payer les compensations prévues pour pallier aux chutes de roquettes palestiniennes. Elles devraient vaciller ente les 100 millions et les 200 millions de shekels.