Washington tient "absolument à mettre fin (aux négociations) le 24 novembre, dans un sens ou dans un autre".
L'administration américaine s'est engagée devant le Congrès à surveiller de très près l'Iran en cas d'accord international sur son programme nucléaire, afin de s'assurer qu'il ne dissimulera pas de volet militaire pour développer une arme atomique.
"Transparence et surveillance sont absolument cruciales et au coeur de tout accord (...) Ce qui est le plus inquiétant, bien sûr, ce sont les actions menées en secret", a déclaré la directrice politique du département d'Etat, Wendy Sherman, qui a témoigné plusieurs heures devant les commissions des Affaires étrangères du Sénat et de la Chambre des représentants.
Au cas où l'Iran et les grandes puissances parviendraient à sceller dans les mois à venir un accord sur le programme nucléaire de Téhéran, "nous déciderons si des éléments de transparence et de surveillance seront nécessaires durant toute la durée de l'accord", a promis la diplomate américaine.
Mme Sherman, qui pilote les négociations côté américain avec le numéro 2 du département d'Etat William Burns, a botté en touche devant les parlementaires sur une éventuelle nouvelle prolongation des négociations après la fin novembre.
"J'ai appris dans les négociations qu'il était très difficile de déterminer ce qui allait se passer à la fin d'une période donnée", a répondu la responsable américaine, assurant toutefois de "l'intention" de Washington "d'absolument mettre fin (aux négociations) le 24 novembre, dans un sens ou dans un autre".