Le principal groupe d’opposition a réclamé la levée du siège et insisté sur le besoin de Bahrein d’une solution politique globale.
Les soulèvements populaires à Bahrein ne connaissent de répit malgré toutes les tentatives d’intimidation de la part du régime. Suite aux politiques de tueries, d’arrestations arbitraires, de destruction de mosquées, de privation de nationalités des opposants, les autorités ont repris la politique du siège sécuritaire.
L’association al-Wefaq, principal groupe de l’opposition, a indiqué dans un communiqué que les forces du régime encerclent la région al-Deir dans l’ile al-Mahraq pour le quatrième jour consécutif depuis dimanche dernier.
Le régime impose un siège sécuritaire utilisant des véhicules et des barrages militaires, alors que des forces armées jusqu’aux dents sont déployés aux alentours de ladite région et bouclent toutes ses entrées.
Selon al-Wefaq, ce que commet l’autorité est une punition collective contraire aux moindres droits de l’homme et reflète la nature du conflit en cours entre la population et le pouvoir. « Les droits de l’homme sont largement transgressés pour faire pression sur la majorité populaire et politique parmi les citoyens afin de les faire fléchir et de renoncer à leurs revendications sur la mise en place d’un régime démocratique juste et équitable au lieu du régime totalitaire et l’absence de droits de l’homme.
Al-Wefaq a réclamé la levée du siège de la région al-Deir immédiatement et a insisté sur le besoin de Bahrein d’une solution politique globale où le peuple serait le détenteur de la souveraineté et du pouvoir au lieu des options sécuritaires folles qui ne changent rien des raisons de la crise. Sachant que plus de 12000 citoyens bahreinis habitent la région el-Deir.
source: Traduit du arabi-press