Une délégation de députés iraniens s’est rendue au Liban Sud pour réffirmer le soutien total de l’Iran au droit palestinien.
Selon l'agence de presse syrienne Sana, le ministre syrien de la Santé, Waël al-Halaki, a indiqué que le nombre des martyrs tombés sous les balles de l'occupant israélien qui a recouru à la violence pour mâter les manifestants syriens et palestiniens au Golan syrien occupé a atteint 23 personnes, dont une fille, une femme et un journaliste.
"350 blessés ont été touchée par balles et 256 autres ont été asphyxiées par inahilation de gaz lacrymogène", a dit le ministre de la Santé, soulignant que 74 blessés ont été admis dans les hôpitaux de Damas.
Le directeur de l'hôpital Mamdouh Abaza à Quneitra, docteur Ali Kanaane, avait affirmé dans un contact téléphonique avec Sana que la mort du jeune Ali Amchawi a augmenté à 23 le bilan des martyrs, ajoutant que 52 autres personnes ont été opérées.
Zosar al-Hassan, citoyen palestinien résidant au camp de Khan Echih, dans la banlieue de Damas, ayant participé à cet "regroupement national" et déclaré à Sana : " Nous sommes venus au Golan pour dire à l'ennem israélien que les générations n'oublieront jamais leur cause et pour affirmer notre droit à récupérer nos territoires occupés".
Yassine Hamad, un jeune palestinien, résidant au camp de Yarmouk à Damas, a reçu une balle, tirée par les forces de l'occupant israélien à partir du site d'Ein-Tineh à l'Est du village de Majdal Chams. Il affirme: "Ma blessure ne me fera jamais renoncer à mon droit et au droit de tous les jeunes palestiniens de revenir dans notre pays".
Le chef du mouvement du retour du peuple arabe et palestinien, Ali Abou al-Hassan, a signalé qu'"Israël" en continuant de perpétrer ce genre de crimes depuis 80 ans confirme sa nature extrémiste, terroriste et sanguinaire.
Ce lundi, l'armée d'occupation israélienne était en état d'alerte le long de la ligne de cessez-le-feu avec la Syrie sur le plateau du Golan.
Selon un porte-parole, elle a contesté le bilan de 23 morts et 350 blessés annoncé par Damas, affirmant n'avoir connaissance que de "10 tués et blessés provoqués par des bombes incendiaires lancées par les émeutiers à Kuneitra".
Cela dit , un cortège funèbre prestigieux a été organisé pour les martyrs de la libération et du droit au retour:le cortège a quitté l'hôpital de Mamdouh Abazah au Quneitra vers le cimetière des martyrs, dernière demeure des martyrs de la libération et du droit au retour.
Du côté de la frontière libanaise, et en raison de l'interdiction de l'armée libanaise, ils étaient quelques dizaines de jeunes palestiniens et libanais à s'être rassemblés dimanche près de l'entrée-Est de la localité de Adayssé au Liban-sud pour commémorer le 44ème anniversaire de la défaite de juin.
Selon l'agence nationale libanaise d'informations, les jeunes ont hissé les drapeaux palestiniens et scandé des slogans dénonçant l'occupation israélienne et ses pratiques agressives et appelant au retour à leur terre occupée.
A également fait son apparition à Adayssé une délégation iranienne formée de plusieurs élus du parlement dont le président de la Commission culturelle Gholam Ali Haddad: "Nous sommes témoins d'un éveil arabe en faveur de la Palestine au Moyen Orient et en Afrique du nord", a-t-il déclaré.
Et d'ajouter: "lorsque le Premier ministre israélien Netanyahou dit à Obama qu'il n'est pas concerné par la question du retour des réfugiés il est normal qu'éclate un mouvement populaire pour attirer l'attention de tous les libres et de toutes les institutions mondiales à cette affaire".
Haddad a réaffirmé " le soutien totale et global de l'Iran en tant que peuple, responsables et que commandant au droit palestinien jusqu'à la réalisation de la victoire, lorsque nous irons prier à Jérusalem AlQuds".
De même, les forces d'occupation israélienne avaient agressé des marches palestiniennes à Jérusalem, à Naplouse et à Beit Hanoun au nord de Gaza, organisées à l'anniversaire de la défaite de juin.
Les forces d'occupation ont utilisé les balles réelles et de caoutchouc et les bombes lacrymogènes pour disperser les centaines de manifestants .