J’ai soutenu l’Argentine durant le Mondial du Brésil!!
Deux rendez-vous importants devront avoir lieu les jours prochains avec le numéro un du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah.
Le premier est écrit, à travers les pages du quotidien libanais al-Akhbar, pour lequel il a accordé un entretien qui sera publié en deux parties, jeudi et vendredi prochains.
Le second qui est télévisé, sera diffusé le vendredi soir, sur notre chaine AlManar, à 20 :30 heure locale.
Et l’occasion n’est autre que la commémoration de la victoire d’août 2006 contre l’ennemi sioniste.
En attendant, quelques extraits ont été récupérés de son interview d’al-Akhbar.
« Tout ce que nous avons préparé pour la prochaine confrontation contre Israël n’a nullement été altéré en raison de la crise syrienne. Cela n’a nullement influencé nos plans et notre arsenal pour affronter les sionistes », a-t-il dit.
S’agissant justement de la participation du Hezbollah au combat en Syrie, il s’explique une énième fois : « comme nous avons défendu nos frontières au sud, nous défendons notre patrie et nos frontières avec la Syrie. Nombreux sont ceux qui nous ont reprochés notre intervention en Syrie et ont fini par changer d’avis ».
A son tour, il en veut à ceux qui veulent transformer le Hezbollah en un parti chiite : « Nous sommes une résistance, mais d’aucuns voudraient que nous soyons le parti des chiites arabes ». Et il rappelle que dans le conflit avec l’ennemi israélien, « il n’y a aucune ligne rouge dans la guerre sécuritaire »
« Israël sait très bien qui est à la hauteur du martyr Imad Moughniyé », rappelle-t-il. Une allusion que le meurtre de ce commandant militaire et sécuritaire de haut calibre du Hezbollah en 2007 par Israël ne passera jamais sans être vengé.
Il rappelle aussi que durant le premier festival de la victoire organisé le 22 septembre 2006, Moughniyé a refusé jusqu’à la dernière minute sa sortie en public, devant les dizaines de milliers de participants qui scandaient son nom.
Oui. Durant ces 33 jours de guerre, il a bel et bien rencontré sa famille.
Et puis sa première visite après la fin de la guerre a été pour le défunt religieux vénéré, Sayed Mohammad Hussein Fadlallah, qui, comme lui, avait refusé lui aussi de sortir de la Banlieue sud durant cette guerre.
Sayed Nasrallah n'a pas omis la dernière guerre israélienne contre la Bande de Gaza : « il est du plein droit de la résistance à Gaza d’obtenir une victoire réelle », est le seul passage qui en a été dégagé.
Et puis l’entretien n’a pas lésiné sur le volet personnel de la vie du chef de la résistance libanaise.
Il révèle sur ses lectures: « je m’intéresse beaucoup ces temps-ci à tout ce qui a trait aux groupuscules takfiris. Je lis tous les journaux qui les soutiennent et je regarde toutes les chaines de télévisions ».
Il indique aussi qu’il consulte internet et Facebook, mais via ses assistants : «de point de vue sécuritaire, il m’est strictement interdit d’approcher aucune technologie », nuance-t-il .
Il pécise ne pas avoir conduit de voiture depuis 1986. Mais continue toutefois de regarder les rues, les endroits et les villes.
Et pour finir ces extraits, le football a eu un petit mot de sa part. Lors de la finale du Mondial au Brésil, il soutenait l’Argentine!