Les experts sont convaincus que la Crimée sera au faîte de sa gloire dans dix ans.
La Crimée est en train de redresser son infrastructure. Sans cela, le développement de l’économie de la région est impossible. Les projets essentiels concernent l’aménagement d’autoroutes, de chemins de fer, de canaux, de ports, de dépôts, le réseau énergétique, les communications et l’agriculture. Selon les experts, il faudra partir de zéro dans plusieurs domaines.
Il manque de chemins de fer et d’autoroutes modernes entre Kertch et Simféropol, dit le vice-président de la Chambre publique de la République de Crimée Alexandre Formantchouk.
« Ces voies sont nécessaires pour la Crimée : elles permettront d’atténuer les charges ayant brusquement augmenté sur ces itinéraires. La Crimée est bloquée au plan des transports et les ports maritimes pour le trafic intérieur acquièrent une importance particulière. La Crimée est au centre du bassin de la mer Noire et la Russie peut la faire valoir comme un nœud de transport dans la région. »
Il faudra relever en outre les réseaux, surtout ceux qui garantissent la sécurité technogène des villes de la république. Le programme fédéral réserve à la mise en œuvre de ces projets près de 700 milliards de roubles d’ici 2020. Les investisseurs étrangers s’intéressent aux projets criméens, en premier lieu aux transports et aux zones récréatives. Il est possible que le capital privé afflue des pays d’Europe, du Proche-Orient et d’Asie centrale, notamment de Chine, poursuit Alexandre Formantchouk. Pékin s’est déjà montré disposé à construire un grand port et une usine de liquéfaction de gaz naturel. Cela permettrait de réduire de plus de 2 000 kilomètres l’itinéraire de transfert du gaz naturel associé en Chine. Plusieurs investisseurs voudraient placer les capitaux dans le développement de l’agriculture en Crimée.
Les experts sont convaincus que la Crimée sera au faîte de sa gloire dans dix ans. La presqu’île dépendait pratiquement à cent pour cent ces 20 dernières années de l’Ukraine dans le domaine des matières premières, de l’infrastructure et de l’énergie. Actuellement elle n’en dépend plus. On assiste à la renaissance de la puissance de la région telle qu’elle était à l’époque soviétique, dit le vice-président de la Commission pour l’économie et le développement économique de la Chambre publique de Crimée Denis Batourine.
La Voix de la Russie