24-11-2024 10:45 AM Jerusalem Timing

Déplacer la tombe du prophète:"Une mesure qui ouvrira les portes de l’enfer"

Déplacer la tombe du prophète:

Al-Azhar s’est dit choqué par la proposition saoudienne.

 Une étude saoudienne proposant de déplacer le corps du prophète de l’Islam Mohammad (PBSL) d’Al-Masjid Al-Nabawi aux cimetières d’al-Baqih a suscité une vive réaction de la part des oulémas d’al-Azhar, plus haute instance religieuse en Egypte.

Selon le plus haut membre des oulémas et ancien président de l’université religieuse d’al-Azhar, Ahmad Omar Hachem, il est prohibé de porter atteinte aux corps des morts.

S’exprimant au journal al-Chourouk, Hachem a  souligné qu’il était prohibé de toucher et de déplacer le corps du prophète, ajoutant que la tombe du prophète est fixée par la religion et par Dieu. Donc, le prétexte de déplacer son corps pour élargir le lieu du pèlerinage n’est pas valable ».

Pour sa part, un autre haut dirigeant d’al-Azhar, Mahmoud Mhanna, a qualifié d’  « échec » le projet d’élargissement, précisant qu’il est contraire à la Sunnah et aux avis des compagnons du prophète.  

Tout en avertissant qu’une telle mesure provoquera une division majeure, et ouvrira les portes de l’enfer aux musulmans, il a souligné que ce projet « concerne l’esprit wahhabite, mais c’est un esprit faux et nous ne le reconnaissons pas. Le prophète ne peut être déplacé de sa place,  et les penseurs éclairés doivent combattre ces idées et ces études ».

Le doyen de la faculté de religion d’al-Azhar à Assiout, Mokhtar Marzouki, a qualifié de « choquant » ledit appel, appelant les wahhabites à ne réfléchir à une mesure pareille.

C’est le journal britannique The Independant qui rapporte l’information en ce début de semaine. Selon ce dernier, un nouveau plan d’aménagement vient d’être diffusé auprès des « superviseurs » de la mosquée de Médine, considérée comme le 2e lieu saint dans l’islam après Masjid al-Haram à La Mecque.

Le document en question, composé de 61 pages, propose, en effet, de placer la tombe du prophète Mohammad (PBSL) dans le cimetière appelé « al-Baqi» situé à proximité. Il propose également de l’enterrer dans un tombeau plutôt anonyme. Les chambres qui entourent son tombeau actuel et qui étaient autrefois utilisées par ses femmes et ses filles, pourraient elles être entièrement détruites.


Traduit du site alalam