Prétexte avancé: l’absence du ministre des Finances saoudien qui suit un traitement médical aux États-Unis.
La finalisation du contrat franco-saoudien de livraison d'armes à l’armée libanaise a été de nouveau reportée.
Prétexte avancé: l’absence du ministre des Finances saoudien qui suit un traitement médical aux États-Unis.
"Il y a bien un accord tripartite qui est calé, mais il manque la signature du ministre des Finances, qui est apparemment aux États-Unis pour traitement", a expliqué Gérard Bapt, député socialiste de la Haute-Garonne et secrétaire du groupe parlementaire d’amitié France-Liban.
La livraison de cet armement "est très urgente pour l’armée libanaise, dans la mesure où celle-ci est attaquée par takfiristes".
Pourtant à l’issue d’un entretien lundi entre le président Hollande et le prince héritier d’Arabie saoudite Salmane Ben Abdel Aziz, l’Elysée avait indiqué que le contrat franco-saoudien est en voie de «finalisation».
«Le contrat est acquis, il manque juste quelques éléments techniques pour le bouclage. Il ne sera pas signé ce (lundi) soir mais il est en finalisation», avait-t-on indiqué dans l’entourage du chef français.
Demi-frère du roi Abdallah, le prince Salmane Ben Abdel Aziz, 78 ans, était arrivé lundi à Paris pour une visite officielle de quatre jours.
Plusieurs sources proches du dossier affirment en outre que l’Armée libanaise devrait être équipée uniquement d’armes légères et non de matériel lourd.
Le 29 décembre 2013, durant la visite du président François Hollande à Riyad, l’Arabie saoudite avait soudainement promis de payer pour 3 milliards de dollars d’armement français au Liban.
L’ambassadeur des États-Unis au Liban, David Hale, s’est rendu à Riyad pour s’assurer que l’Arabie saoudite ne doterait pas le Liban d’armes lui permettant de se défendre face à « Israël ».
Pour étouffer l’affaire, l’armée libanaise pourrait recevoir des uniformes, des véhicules neufs et des bottes !