Les meurtriers du soldat ali sayed seraient Libanais!
Plus de 3000 miliciens takfiris ont rejoint ces dernières semaines leurs collègues à Aarsal, au nord Est du Liban. Selon le journal libanais al-Akhbar, Aarsal et son entourage seraient au rendez-vous avec de nouveaux combats sanguinaires.
Les takfiris seraient en train de se préparer à réoccuper le Qalamoun syrien ou Aarsal. La raison de ces batailles attendues serait de trouver un abri avant l'hiver, parce qu'il leur est impossible de rester dans le jurd connu pour son froid glacial, assurent des sources officielles, gouvernementales et sécuritaires.
Selon le commandant de l'armée Jean Qahwaji qui a raconté les détails de l'arrestation du terroriste dirigeant du front al-nosra Imad Jomaa, ce dernier a fait des aveux sur le projet de son groupe d'envahir certaines régions libanaises sans aucune pression.
Parallèlement aux combats entre l'armée et les miliciens takfiris, le Premier ministre Tammam Salam informait les oulémas salafistes qui menaient la médiation avec les takfiris ravisseurs des soldats libanais que Jomaa était sur le point d'être libéré, mais que le déclenchement des combats à Aarsal et l'attentat contre l'armée a compliqué les choses et entravé sa libération.
Daesh exécute un Libanais
Le groupe terroriste Daesh a déclaré sur son compte twitter avoir exécuté le Libanais Kayed Ghdadeh d'Aarsal, l'accusant d'entretenir des liens avec le Hezbollah.
Kayed a été enlevé il y a une semaine de son village Aarsal, et dix autres syriens accusés aussi de liens avec le Hezbollah.
Ce jeudi, des Syriens à bord d'une voiture tout terrain venant du jurd ont enlevé trois Syriens présents dans les camps de réfugiés syriens à Aarsal.
Des voitures piégées contre des sites du Hezbollah
Des sources informées ont révélé "la découverte d'une usine pour la préparation de voitures piégées appartenant au front al-nosra et qui était destinée à frapper des barrages de l'armée et des sites sensibles du Hezbollah".
"L'importance de cet exploit survient suite à la découverte d'une usine similaire dans le Qalamoun il y a quelques jours", soulignant que de telles opérations d'envergure se font grâce à des efforts de renseignements permanents, dans le but d'assécher les sources du terrorisme, et d'amoindrir les risques des explosions dans l'intérieur libanais".
Pas d'échange de détenus
Des sources ministérielles ont révélé au quotidien libanais an-Nahar que de grands efforts sont déployés pour régler l'affaire des soldats enlevés, assurant qu'"il n'y aura pas d'échange entre les détenus radicaux et les soldats enlevés".
De même source on indique que "la sortie de la crise nécessite en premier lieu un consensus politique, et chaque choix a ses répercussions et toutes les forces politiques doivent assumer leur responsabilité parce que l'échange est la responsabilité de tous et vice-versa.
Toujours à ce sujet, la chaine de télévision LBC a rapporté que le front al-nosra a informé des médiateurs qu'il ne libèrera pas de soldats que dans le cadre d'échange. Le dirigeant d'al-nosra Abou Malek Talli exige la libération de 15 détenus en échange des soldats.
Les meurtriers du soldat... libanais!
Alors que la région d'Akkar au nord Liban a fait les derniers adieux au soldat libanais martyr Ali Sayed, égorgé par les terroristes dans le jurd d'Aarsal, des sources informées ont révélé au journal al-Akhbar que deux des participants à l'égorgement du soldat seraient libanais, du nord Liban.
Tout en refusant de dévoiler l'identité des égorgeurs, ces sources citées par al-Akhbar ont indiqué que les criminels avaient rejoint les rangs de Daesh et qu'ils participent aux combats.
Source: al-akhbar, hadahtnews