28 soldats libanais sont détenus par Daech et le Front Nosra.

Le gouvernement libanais a catégoriquement rejeté l’option d’un échange des militaires contre des prisonniers takfiristes. Une option réclamée par les ravisseurs des soldats libanais enlevés en août dans la région frontalière de Aarsale.

28 soldats libanais sont détenus par les takfiristes de Daech et du Front Nosra, selon une déclaration officielle.

Après 6 heures de discussions, le cabinet, unanime, a affirmé que la sécurité des otages militaires ne peut faire l'objet d'un compromis ou d'un échange car l'État fera face férocement à tout ce qui menace leur vie.

Et d’ajouter: « cette affaire pourrait faire l'objet de négociations à travers des canaux internationaux et le Premier ministre Tammam Salam a entamé des communications secrètes avec des pays qui pourraient avoir la capacité de libérer les militaires pris en otage par les groupes terroristes ».

Le cabinet a également appelé l'armée et les forces de sécurité à prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir le calme dans la région de Aarsal, libérer les militaires et poursuivre les contacts nécessaires avec les pays qui pourraient influencer de manière positive le processus de libération des otages, et ce conformément aux lois en vigueur.

Dans ce contexte, le ministre de l’intérieur Nouhad Machnouk, s’envolera en fin de semaine avec le directeur de la sureté général Abbas Ibrahim pour aborder la question des militaires libanais enlevés par des takfiristes.