Les organisateurs du Grand Prix de Bahreïn ont annoncé jeudi qu’ils renonçaient à organiser cette saison la course.
Les organisateurs du Grand Prix de Bahreïn de Formule 1 ont annoncé jeudi qu'ils renonçaient à organiser cette saison la course, reportée en février en raison de contestations politiques
dans le pays violemment réprimées puis réintroduite dernièrement dans le calendrier.
"Alors que Bahreïn aurait été enchanté de voir le GP se tenir le 30 octobre, en conformité avec la décision prise par le Conseil mondial du sport automobile (l'entité décisionnaire de la Fédération internationale, la FIA), il est devenu clair que ce calendrier ne pourrait être tenu", a déclaré Zayed R. Alzayani, l'un des responsables du Circuit international de Bahreïn, dans un
communiqué.
"Nous voulons que notre rôle en Formule 1 continue d'être aussi positif et constructif qu'il l'a toujours été. Dans le meilleur intérêt du sport, nous ne poursuivrons pas nos démarche de reprogrammation de la course cette saison", a-t-il poursuivi.
"Nous espérons accueillir les écuries, leurs pilotes et leurs supporteurs à nouveau à Bahreïn l'an prochain", a ajouté Alzayani.
Peu auparavant, le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Jean Todt, a indiqué aux représentants de la Fota,
l'association des écuries, être ouvert à un nouveau changement concernant le
Grand Prix de Bahreïn, dont la réintroduction dans le calendrier pose problème.
Bahreïn a levé début juin l'état d'urgence instauré à la mi-mars après un mois de contestation dont la répression a fait une trentaine de morts.