La Finlande a retardé l’adoption de sanctions européennes contre la Russie.
Plusieurs pays de l'UE, la Finlande en tête, sont intervenus pour repousser l'entrée en vigueur d'un nouveau train de sanctions contre la Russie pour son rôle dans la crise ukrainienne, a rapporté dans la nuit de lundi à mardi le Wall Street Journal (WSJ).
Auparavant, Peter Spiegel, du Financial Times, a fait savoir que la Finlande avait retardé lundi l'adoption de sanctions européennes contre la Russie.
Les sanctions, qui visent principalement la capacité des grands producteurs et opérateurs pétroliers russes à lever des fonds en Europe, devaient à l'origine être mises en application mardi, mais plusieurs pays membres des Vingt-Huit étaient opposés à l'idée de nouvelles sanctions et ont vu dans la trêve conclue dans l'est de l'Ukraine un moyen de bloquer l'adoption de ce nouveau train de mesures.
Plus tard lundi, les sanctions ont tout de même été définitivement concertées, mais leur application a été repoussée de quelques jours pour que l'Union européenne puisse évaluer le déroulement de la trêve.
Selon les analystes, les sanctions contre Moscou n'ont jamais fait l'unanimité au sein de l'Union européenne.
Si la Pologne et les Etats baltes plaidaient pour la fermeté, la Slovaquie et la Hongrie y étaient ouvertement hostiles, alors que la Suède, l'Autriche, la Finlande, Chypre et la Slovaquie faisaient partie des pays souhaitant donner du temps à la trêve.