L’armée libanaise a déclaré ce jeudi avoir démantelé une voiture piégée de 100 kg d’explosifs dans la ville d’Aarsal à l’Est du Liban.  

Dans un communiqué du commandement de l’armée, on indique que “vers 11h30 locale de Beyrouth, l’armée a suspecté une voiture de type Kia portant une plaque syrienne et garée près de la localité Ein el-Chaab à Aarsal. Une unité de l’armée a bouclé la voie à la circulation et a fouillé ladite voiture.

Il s’est avéré qu’elle contenait des matières explosives fouillées dans des caisses de fer et liées à des fils et des fusibles prêtes à exploser”. Le communiqué ajoute que les experts militaires ont désamorcé les explosifs. Le site électronique de l’armée a exposé des images sur la voiture blanche. 

Le 2 aout, de violents accrochages ont éclaté aux alentours d’Aarsal entre l’armée libanaise et des groupes armés extrémistes venus de Syrie. Les combats ont duré cinq jours et se sont soldés par la mort de 20 soldats, 16 civils et des dizaines de miliciens. 

Des réfugiés syriens ont brandi le drapeau des Forces Libanaises à Aarsal. Des internautes ont posté cette photo sur les sites de socialisation, et se sont demandé des raisons de cette mesure.  

 

Le Liban va ouvrir deux premiers camps officiels destinés aux réfugiés syriens, a annoncé jeudi à l'AFP le ministre libanais des Affaires sociales, Rachid Derbés.

Depuis le début des violences en Syrie en mars 2011, plus d'un million de Syriens ont trouvé refuge au Liban, qui comptait jusqu'alors quatre millions d'habitants.

Ces réfugiés vivent pour la plupart dans des tentes de fortune qui ne les protègent ni du froid ni de la chaleur, ou encore dans des garages.

Derbés a indiqué que les deux camps seront ouverts dans la vallée de la Bekaa, dans la région de Masnaa, et dans le secteur d'Abda dans le nord du Liban. 

"Selon les estimations, chaque camp pourrait accueillir 10.000 personnes", a-t-il ajouté.

Les camps derniers seraient composés de préfabriqués, qui "pourront être démontés et emmenés (par les réfugiés syriens) quand ils déménageront en Syrie", selon lui.

 Le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés s'est dit "prêt à travailler" avec les autorités et a souligné que "l'impératif prioritaire" devait être la sécurité afin, notamment que les réfugiés ne puissent pas être menacés par des "éléments armés".

De nombreux Libanais sont réservés quant à l'idée d'ouvrir de tels camps, craignant qu'ils incitent les Syriens à rester dans le pays et favorisent une contagion du conflit syrien à leur pays.

Des renseignements sécuritaires ont révélé au site d’information al-Markaziya que l’armée libanaise a arrêté 12 Syriens à Jezzin (sud Liban), en possession d’ordinateurs et d’appareils de communication qui diffusent des informations sur la région aux groupes terroristes de Daesh et le front al-nosra.

Des enquêtes sont en cours avec ces Syriens qui forment une cellule dormante et qui ont reconnu appartenir au front al-nosra. Ils possèdent des appareils de communication et des caméras pour filmer les régions où ils se trouvent. Leur mission était de surveiller l’armée, les forces sécuritaires et les forces partisanes. 

A Bint Jbeil, également au Sud, le département des renseignements a arrêté le Syrien Ahmad Hussein Hassan (né en 1995) pour appartenance à un groupe radical. 

 

 

 

Un Libanais du Sud, Fawwaz Bazi, a été tué d’une balle mercredi à Bab Tabbeneh (nord Liban) alors qu’il visitait sa famille et ses proches.

En effet, des inconnus ont ouvert le feu sur la victime pour des raisons confessionnelles.

Ce crime a provoqué l’indignation des habitants de son village au Sud. 

Source: AFP, alhadathnews, alalam