”La résolution internationale n°2170 a inclu les deux organisations de ”Nosra” et ”EIIL”, tandis que les Etats-Unis n’a inclu que l”’EIIL” ”, a fait noter Chaabane.
La Russie et la Syrie qualifient tout raid contre la Syrie est une agression et une violation du droit international, a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
Le ministre des affaires de la réconciliation nationale, Ali Haydar a affirmé à l'envoyé de l'ONU, Staffan de Mistura, que «toute action quelle qu'elle soit sans le consentement du gouvernement syrien est une attaque contre la Syrie", ajoutant que "dans le droit international, il faut coopération et la coordination avec la Syrie, l'approbation de la Syrie dans toute action sur son territoire qu'elle soit militaire ou pas. "
Dans une interview avec la chaine satellitaire alMayadeen, la conseillère politique et médiatique de la présidence de la république Boutheina Chaabane a affirmé que "le discours du président américain Barak Obama, sur sa stratégie dans la lutte anti-terroriste, contient de nombreuses lacunes et n’apporte rien de nouveau" toujours selon alAlam.
Chabaane a affirmé que la résolution n° 2170 des Nations Unies a été adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité, c’est pourquoi toutes les parties qui l’avaient approuve doivent faire partie de la lutte contre le terrorisme, rappelant que les Etats-Unis avaient exclu la Russie et la Chine de l’appel à la lutte contre le terrorisme.
”La résolution internationale n°2170 a inclu les deux organisations de ”Nosra” et ”EIIL”, tandis que les Etats-Unis n’a inclu que l”’EIIL” ”, a fait noter Chaabane.
A propos de la réunion tenue aujourd’hui à Jeddah, avec la participation des États-Unis, la Turquie, des pays du Golfe et certains pays arabes, Chaabane a fait savoir que les pays qui avaient soutenu, armé et financé le terrorisme en Syrie, étaient une partie essentielle du terrorisme.
Pour sa part, le porte-parole du Ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch, a affirmé que si les Etats-Unis mèneraient des frappes aériennes contre des sites de Daesh sur les territoires syriens sans l’approbation du l’Etat syrien et le feu vert des Nations-Unies, "ces frappes seraient considérées comme un acte agressif".
Loukachevitch a fait noter que le président américain Barak Obama avait annoncé la possibilité d’exécuter des frappes militaires contre des sites de (l’EIIL) sur les territoires syriens sans l’approbation du gouvernement syrien.
Il a fait savoir que les Etats-Unis avaient fermé les yeux depuis longtemps des comportements des éléments extrémistes en Syrie et s’étaient servies de cette situation pour renverser le gouvernement légitime en Syrie.
Il a critiqué la contradiction dans la position du président américain, qui apporte une aide au gouvernement irakien face aux terroristes extrémistes, alors qu’il appelle le Congrès de consacrer 500 millions de dollars au soutien de l’opposition syrienne armée.