Soutenue par l’Occident, l’Arabie saoudite et le Qatar, l’opposition syrienne rassemble des groupes divisés et fragilisés.

Le chef de la Coalition nationale syrienne, Hadi al-Bahra, a déclaré dimanche attendre l'aide de l'Occident et des pays arabes pour accentuer sa lutte contre le pouvoir syrien et les takfiristes de Daech (EI).

"Le rôle de la coalition internationale", que Washington met en place avec des pays arabes et occidentaux pour combattre Daech en Irak et en Syrie, "devrait être très clair", a déclaré M. Bahra lors d'une conférence de presse à Abou Dhabi.

En tant que "Syriens (présents) en Syrie", "nous devons définir la stratégie et la communauté internationale devrait (...) soutenir notre lutte", a-t-il ajouté, revendiquant ainsi un rôle de premier plan dans le combat contre Daech.

"Nous sommes à 100% engagés et à 100% capables de repousser les organisations terroristes hors de Syrie et d'éliminer l'idéologie extrémiste", a-t-il ajouté.

M. Bahra, dont la coalition regroupe une opposition divisée et fragilisée mais soutenue par l'Occident, l'Arabie saoudite et le Qatar, s'est dit déterminé à combattre à la fois le pouvoir syrien et les takfiristes qui ont établi un califat à cheval sur la Syrie et l'Irak.

"Nous allons mener deux offensives en même temps: l'une contre le régime et l'autre contre l'EI", selon lui.

Après de longues hésitations, le président américain Barack Obama a exposé le 10 septembre sa stratégie contre Daech.

Il a annoncé une extension de la campagne aérienne américaine en cours depuis début août en Irak. Il s'est aussi dit prêt à frapper Daech en Syrie et à doper l'aide militaire aux rebelles de l'opposition « modérée », dont le bras armé est l'Armée syrienne libre (ASL).