24-11-2024 09:59 AM Jerusalem Timing

Abbas Ibrahim au Qatar, Erdogan aussi, le Futur prône l’échange avec Daesh!

Abbas Ibrahim au Qatar, Erdogan aussi, le Futur prône l’échange avec Daesh!

Le général Abbas Ibrahim est toujours au Qatar pour obtenir la libération des militaires libanais.

Le directeur de la sureté générale Abbas Ibrahim poursuit sa visite à Doha pour poursuivre les efforts en vue de libérer les militaires libanais enlevés par les groupes terroristes, alors que la délégation gouvernementale présidée par le Premier ministre Tammam Salam est rentrée à Beyrouth.

De son côté, le Premier ministre turc Recep Tayyeb Erdogan est arrivé dimanche soir à Doha. Des sources du journal al-Akhbar indiquent que le directeur de la sureté générale discutera de modalité pour négocier avec les terroristes d’al-nosra et de Daesh. Tout en soulignant que la rencontre avec le prince Tamim ben Hamad Al Thani était « excellente », ce dernier et le Premier ministre libanais ont convenu que « l’affaire est difficile et prendra beaucoup de temps ».

Pour l’instant, aucune information n’a filtré sur une avancée dans les négociations ni sur les détails de la formule qui sera adoptée en ce sens.
Mais ce qui est sûr c’est que le problème ne réside pas seulement dans le jurd d’Aarsal. Le courant du Futur a repris son appel à échanger les détenus avec des prisonniers radicaux à Roumieh.

Il est vrai que cette position du Futur n’a pas été exprimée ouvertement au gouvernement, mais certains rassemblements de parents de soldats enlevés réclament la libération de prisonniers de Roumieh.

Dans les milieux politiques de ce parti, on assure que « la seule solution pour libérer les militaires passe par l’échange de prisonniers, ajoutant que les ravisseurs n’accepteront pas d’autres propositions ».

Cette position du Futur survient malgré l’échec de dirigeants politiques, juridiques et militaires de trouver une formule juridique permettant un tel échange.

Des sources du camp politique du 8 mars ont affiché leur grande surprise face à la position du Futur au moment où tous les partis libanais sont presque unanimes à combattre Daesh.

Des ministres éminents du bloc  du président du Parlement Nabih Berri assurent que le principe de l’échange est indiscutable. « Le courant du Futur préfèrent la division à la lutte contre les takfiris, et Fouad Siniora préfère confronter le Hezbollah au lieu de le faire avec les takfiris ».

Des sources politiques citées par al-Akhbar estiment qu’il vaut mieux que l’Etat utilise ses atouts de force, comme l’exécution des peines capitales envers les prisonniers dans l’affaire du camp de Nahr el-Bared au cas où les miliciens terroristes égorgent un nouveau militaire libanais, ou encore isoler le village d’Aarsal de son jurd pour couper toute voie de ravitaillement aux miliciens. De cette façon il devient possible de négocier sous la pression ».

Une délégation d’Aarsal chez cheikh Yazbeck

Dans une mesure visant à renforcer l’unité des libanais dans la Békaa, une délégation d’Aarsal a visité le président du comité légal au Hezbollah cheikh Mohammad Yazbeck. La délégation a indiqué que Daesh pensait que les habitants d’Aarsal porteront les armes à leur côté pour combattre leurs concitoyens. Mais ils ont été déçus. Une petite minorité les soutient, pour cette raison Daesh attaque le village et enlève des jeunes.

Sit-in à Baablbeck

Entretemps, les habitants du village de Bezzaliyeh (Békaa) et la famille du soldat enlevé Ali Ramez el-Bazzal ont coupé la route de Baalbeck-Homs. Ils ont dressé une grande tente au milieu de la route et réclamer une libération rapide de leur fils.

Source: traduit du site al-Akhbar