C’est-à-dire aux résistants !
Selon le Jerusalem Post, l’Iran a été pris en flagrant délit à dix reprises, au cours des dernières années, en train de transférer des armes « aux terroristes à travers le Moyen-Orient ».
Il cite comme dernier cas celui d’avril, où une cargaison de missiles a été interceptée alors qu'elle était destinée aux talibans en Afghanistan, rapportant un rapport des Nations Unies
Selon le Jerusalem Post, le rapport a été soumis il y a trois semaines au Conseil de sécurité de l'ONU par un groupe d'experts qui surveille le respect des sanctions imposées à l'Iran. Le rapport a été dévoilé sur internet et a été obtenu par des analystes de la défense israélienne.
Il dévoile les dix cas de trafic d'armes, y compris celui du navire Victoria, arraisonné par la marine israélienne plus tôt cette année et qui transportait des armes à destination du Hamas. Parmi les cas les plus récents évoqués, les forces britanniques en Afghanistan ont découvert une cargaison de missiles antinavires avancés de fabrication iranienne, et des roquettes 122 mm à destination des talibans.
Le journal rappelle qu’en mars, les autorités turques ont stoppé un avion-cargo à destination de la Syrie. Et d’ajouter que le rapport de l'ONU révèle que les autorités y ont découvert des dizaines de fusils d'assaut AK-47 et près de 2000 obus de mortier et qu’il confirme que les armes venaient d'Iran et étaient fournies par les Gardiens de la Révolution.
Un peu plus loin, le rapport indique que l'Iran a procédé à des tests pour deux de ses missiles longue portée les plus avancés, le Shihab 3 et le Sajil, en février. Ces tests n'avaient pas été évoqués par les Iraniens à l'époque, ni par les Etats-Unis et Israël, qui suivent de tels tirs de missiles.
Le rapport évoque également l'échange régulier de technologie pour les missiles balistiques entre l'Iran et la Corée du Nord, et précise que les sanctions financières semblent porter leurs fruits sur Téhéran, comme le montrent "les mesures prises par l'Iran pour les contourner".
"Ces mesures sont coûteuses et longues à mettre en place. Elles incluent des dispositions pour permettre aux banques sanctionnées de continuer à avoir accès au secteur financier international via des échanges normaux conduits par des établissements non sanctionnés", selon le rapport.
"Néanmoins, malgré les restrictions financières, l'Iran apparaît en mesure de continuer à payer pour acquérir à l'étranger ses programmes de missiles balistiques et nucléaires".