La Turquie a tissé des liens commerciaux solides avec Daesh.

     Le Premier ministre turc Recep Tayyeb Erdogan est en train de mentir pour échapper à toute accusation de soutien direct à Daesh après son refus de participer à la guerre américaine contre cette organisation terroriste.

En effet, des rapports de presse turcs ont révélé des préparatifs menés par l’armée turque pour la mise en place d’une « zone tampon » aux frontières sud du pays. Ces préparatifs surviennent suite aux propos d’Erdogan selon lesquels Ankara est menacée par les miliciens de Daesh en Irak et en Syrie.

Dans un entretien aux journalistes à bord de son avion de retour d’une visite officielle au Qatar, Erdogan a dit que son gouvernement étudiera ces plans et décidera si une telle mesure est nécessaire, tout en omettant de déterminer l’endroit où la zone tampon sera  établie.

La Turquie avait prétendu que la présence de 46 otages turcs aux mains de Daesh, dont des diplomates, des soldats et des enfants, empêche sa participation à la coalition internationale. Ceux-ci ont été enlevés du consulat turc à Mossoul au nord de l’Irak en juin dernier. 

Mais en réalité, la Turquie a tissé des liens commerciaux solides avec Daesh. Des rapports de presse ont affirmé que du pétrole volé de la Syrie et de l’Irak passe par les territoires turcs pour être ensuite acheminé aux marchés mondiaux via le port turc de Ceyhan.

La presse turque avait révélé la semaine dernière que les forces irakiennes ont retrouvé de grandes quantités de munitions turques aux mains des morts des miliciens de Daesh tués dans les combats au nord du pays.

Donc, les propos d’Erdogan s’inscrivent dans le cadre de la politique de mensonges pour échapper aux accusations qui lui seront adressées à cause de son soutien direct au terrorisme et à Daesh, et ce, à la base de l’accord onusien 2170.  

Traduit du site arabi-press