Le cheikh radical Omar Fostoq a admis avoir entrepris la mise en place d’un émirat takfiri au nord Liban!
Des informations de presse ont révélé que le bureau de la lutte contre l’espionnage et le terrorisme au département de renseignements de l’armée a arrêté le Syrien (A.B.A.), 43 ans, dans son domicile à Abi Samri à Tripoli, après plusieurs jours de poursuite et de recherche.
De même source on indique que ce Syrien est un haut dirigeant militaire de Daesh et a été qualifié de « dangereux ». Son fils âgé de 15 ans a été ensuite arrêté.
Entretemps, l’agence nationale de l’information ANI a rapporté que les renseignements de l’armée à Koura (village du Nord), ont perquisitionné des domiciles habités par des réfugiés syriens dans les villages de Betromine, Deddeh, Fih, et Qalhat, et arrêté 25 suspects. Ils ont aussi saisi des motos qui ne respectent pas la loi en vigueur.
Fostoq : « Je préparais un Emirat islamique »
Selon le journal libanais ad-Diyar, le détenu radical Omar Bakri Fostoq a reconnu au cours des investigations avec lui qu’il préparait la mise en place d’un émirat takfiri à Tripoli au nord Liban.
Il a indiqué avoir accompli une grande partie de ces préparatifs avec l’aide des cellules armées extrémistes et de hauts dirigeants terroristes dans le camp de réfugiés palestiniens d’Ein el-Helwé et autres.
Affrontements armée/terroristes
Pendant ce temps, les combats entre l’armée libanaise et les groupes terroristes déployés dans le jurd d’Aarsal se poursuivent. Selon des informations de presse, des affrontements ont eu lieu lundi soir entre les deux parties dans le jurd de Flita (Est du Liban) et se sont soldés par la mort de plusieurs miliciens terroristes.
Par ailleurs, le front al-nosra a libéré le Libanais Ahmad Houjeiri connu pour Ahmad Hdeyeh après l’avoir enlevé il y a une semaine d’Aarsal pour des problèmes d’argent.
Réactiver le service militaire
Le chef du parti socialiste progressiste PSP, le député Walid Joumblatt a appelé à repenser au service militaire obligatoire pour former des réservistes censés soutenir l’institution militaire si nécessaire.
« Face aux faibles condamnations des propos tenus contre l’armée libanaise, il est nécessaire de réaffirmer le soutien politique à l’institution militaire et tout en saluant le don saoudien du 1 milliard au profit de l’armée, nous nous demandons qu’est-il advenu du don précédent des trois milliards », s’est-interrogé Joumblatt dans une interview hebdomadaire au journal al-Anbaa.
Source: elnashra, alhadathnews, arabipress