Les républicains entendent donner un premier feu vert à Barack Obama, à durée limitée.
Le président de la Chambre des représentants des Etats-Unis, le républicain John Boehner, a mis mardi tout son poids derrière le plan de Barack Obama pour aider « les rebelles syriens modérés » contre l'organisation Etat islamique (EI), avant un vote prévu mercredi.
"Je trouve que la demande du président est sensée", a dit John Boehner, après une réunion de son groupe au Capitole. "Il n'y aucune raison de ne pas faire ce que le président nous a demandé de faire".
Tout en appelant les représentants à voter oui, lors d'un vote qui devrait avoir lieu mercredi, il a souligné les réserves de son camp concernant l'ensemble de la stratégie de Barack Obama contre l'EI.
"Si le but est de détruire l'EIIL, nous devons aller beaucoup plus loin que l'entraînement de quelques-uns en Syrie, de quelques autres en Irak, et des bombardements", a affirmé John Boehner, en employant un autre acronyme pour le groupe jihadiste (Etat islamique en Irak et au Levant).
Les républicains entendent donner un premier feu vert à Barack Obama, à durée limitée, et attendent de lui qu'il demande une véritable autorisation parlementaire pour recourir à la force militaire dans ce conflit.
Ce débat, qui s'annonce beaucoup plus imprévisible, aura lieu après les législatives du 4 novembre, quand le Congrès reviendra à Washington.
Le plan immédiat d'équipement et d'entraînement de groupes rebelles triés sur le volet ne donne pas carte blanche au Pentagone. Il impose à l'administration de soumettre au Congrès tous les 90 jours un rapport sur son exécution, et a une date de péremption fixée au 11 décembre, forçant la Maison Blanche à revenir devant les élus d'ici là.
"Nous devons galvaniser et mettre le paquet contre l'EI", a dit Buck McKeon, président de la commission Défense de la Chambre.