L’orateur de vendredi sur la place Tahrir compare l’Iran et le Hezbollah aux Etats-Unis.
S’adressant à des centaines de milliers d’Egyptiens rassemblés sur la place Tahrir au Caire, l’orateur de vendredi, un cheikh d’AlAzhar dont l’identité n’a pas été précisée a fait des déclarations douteuses en comparant l’Iran et le Hezbollah aux Etats-Unis.
« J’appelle les Etats-Unis, l’Iran et le Hezbollah de laisser la révolution d’Egypte à ses jeunes», a-t-il scandé.
Il n’a cependant pas appelé d’autres pays, comme la Turquie, à titre d’exemple, à ne pas intervenir. Les positions prises par le premier ministre turc Recep Tayeb Erdogan étaient pourtant semblables, voire plus fortes que celles exprimées par le Hezbollah ou l’Iran.
Cependant, le double jeu fait par les Etats-Unis n’a rien de commun avec les ennemis jurés
d’« Israël » (le Hezbollah et l’Iran). La position de Washington reste confuse soutenant à la fois le peuple et le régime.
Il convient de noter dans ce contexte quelques remarques sur la couverture de certaines chaines médiatiques notamment celle d’AlJazira.
Cette dernière exerce un black-out injustifiable sur toutes les positions émanant de l’Iran ou du Hezbollah en faveur de la révolution.
Même le dernier discours de Sayed Nasrallah sur l'Egypte avait été ignoré. Seule une expression a été rapportée.
Alors que ce n’est pas le cas, quand il s’agit de réactions internationales en relation avec les évènements en Egypte.