"Le système de radar, baptisé Sepehr, installé, dans le Kurdistan, couvre, non seulement l’Iran mais aussi l’Arabie saoudite, l’Egypte, Israël, la Turquie"..
«L'Iran a enregistré de progrès considérables, en termes de construction des radars d'alerte à longue portée», a rapporté Jane's Defence.
«La portée du nouveau réseau, baptisé Sepehr et installé dans le Nord-Ouest du pays, est d'une portée de 3.000 km, et les nouvelles images satellitaires montrent que l'Iran dispose d'un système de radar, à longue portée», a précisé encore cette revue britannique.
«Un réseau de radars sophistiqué est également installé, dans la banlieue de Garmsar, et il est assimilable aux réseaux de radars Rezonans-NE, toujours selon "Jane's Defense".
«Le système de radar, baptisé Sepehr, installé, dans le Kurdistan, couvre, non seulement l'Iran mais aussi l'Arabie saoudite, l'Egypte, Israël, la Turquie et le Pakistan, et surveille, aussi l'Europe de l'Est, le Sud-Est de la Russie, y compris, Moscou, l'Est de l'Inde et une grande partie de la mer Arabe», a rapporté encore cette revue britannique.
Egalement, parmi les radars les plus prestigieux dont dispose l'armée iranienne, citons le radar Kawsh, construit que par des experts et des professionnels militaires iraniens.
Selon la chaine satellitaire iranienne alAlam, ce radar est spécialisé dans la détection des cibles fantômes dans les basses altitudes et couvre tout le territoire iranien. Son fonctionnement a été prouvé lors de sa detection du drone israélien Hermes.
En fait, le radar Kawsh ressemble largement au radar russe CASTA-2E2 , un système d'alerte en trois dimensions et multi-tâches, et qui a la capacité de détecter et de surveiller les cibles fantômes..
Par ailleurs, lors de sa rencontre avec le président turkmène, Gurbanguly Berdimuhamedow, le ministre iranien de la Défense Hossein Dehghan a mis l'accent sur la disponibilité de son pays à mettre ses expériences sécuritaires et défensives, en matière de lutte contre le trafic de drogue et l'expansion de l'extrémisme, à la disposition du Turkménistan.
Pour sa part, Dehghan a qualifié "d'efficaces, les coopérations défensives et sécuritaires entre les deux pays, dans le renforcement de la paix, de la stabilité et de la sécurité, aussi bien, sur la scène régionale, qu'internationale. Il a désigné le terrorisme et le trafic de drogue, comme deux facteurs de l'insécurité dans la région".
"Tenant compte de ses expériences, dans la lutte contre le terrorisme, l'Iran est, actuellement, prêt à coopérer avec les pays voisins, en mettant à leur disposition toutes ses expériences", a-t-il ajouté.