Les forces de Mouammar Kadhafi ont bombardé Misrata faisant 20 morts, selon les rebelles.
L'Otan a poursuivi ses raids aériens sur Tripoli, où plusieurs explosions ont été entendues.Selon des rebelles dans l'enclave de Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli, 20 personnes, des civils et des rebelles, ont été tuées et plus de 80 blessées dans un bombardement à la roquette de type Grad, à l'artillerie lourde et aux obus de chars par les pro-Kadhafi.

Sur un autre plan, le secrétaire à la guerre Robert Gates a évoqué un manque d'investissements politiques et militaires de la part des alliés occidentaux de l'Otan, soulignant que ces "lacunes" pourraient "compromettre" l'efficacité de la mission lancée le 19 mars et passée sous commandement de l’Otan le 31 mars.
Il a mis en garde contre "une Alliance à deux vitesses" avec quelques nations se contentant d'opérations humanitaires tandis que d'autres devraient supporter les opérations de combat.
Le dirigeant libyen, dans une lettre envoyée au Congrès, a félicité "la sagesse" des parlementaires américains qui ont exprimé leur mécontentement face à la décision du président Barack Obama de se passer de leur feu vert pour poursuivre les opérations en Libye.
La Turquie a offert une "garantie" à Kadhafi pour quitter la Libye (Erdogan)
La Turquie a offert une "garantie" au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi pour qu'il quitte son pays, mais n'a pas reçu de réponse jusqu'à présent, a déclaré vendredi le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan.

"Selon la réponse qu'il nous donnera, nous soumettrons cette question à nos alliés (de l'Otan), mais malheureusement, nous n'avons pas reçu de réponse jusqu'à présent", a-t-il ajouté.
La possible existence de viols en série crée la zizanie à l'ONU
Par ailleurs, la possible existence d'une politique de viols en série en Libye a crée vendredi la discorde entre une experte et un enquêteur des Nations unies.
Jeudi, le président de la commission d'enquête qui a rédigé le rapport de l'ONU sur la Libye, ayant établi que le régime de Kadhafi avait commis des "crimes contre l'humanité", avait émis des doutes quant à l'existence d'une politique de viols telle que l'a récemment décrite le procureur de la Cour pénale internationale (CPI).
Soulignant ne pas disposer d'éléments formels prouvant ces accusations - tant du côté de Tripoli que des rebelles -, Chérif Bassiouni avait suggéré que, dans les circonstances actuelles, "la société se sent vulnérable", ce qui a créé "une gigantesque hystérie".
Des propos qui ont offusqué la représentante spéciale du chef de l'ONU chargée de la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits armés, Margot Wallstroem.
"Je pense que nous devrions éviter un tel langage", a-t-elle dit en conférence de presse, déplorant l'utilisation du mot "hystérie