Pour ce qui est des sanctions occidentales, le chef de la diplomatie iranienne a déclaré que "certaines autorités américaines estiment que ces sanctions sont d’immenses sources de richesse pour leur pays".
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a déclaré que "sans le soutien directe de l'Iran à l'Irak, Bagdad et le Kurdistan auraient sans doute tombé entre les mains de l'Etat islamique alias Daesh" .
Zarif a déclaré lors d'une interview avec le journal américain National Interest que "sans l'Iran et autres pays qui ont pris conscience de la réalité du groupe terroriste Daesh, le monde aurait été confronté à l'organisation qui aurait gèré ses opérations à partir de la capitale, Damas" selon la chaine satellitaire alAlam.
Zarif a ajouté que "les Etats-Unis et la coalition internationale contre Daesh doit savoir qu'on ne peut distinguer la menace Daesh en Syrie et en Irak".
Zarif a évoqué les aides de l’Iran à l’Irak contre Daesh et de poursuivre que lorsque l’Iran était là, personne n’y était. Zarif a qualifié le groupuscule terroriste de Daesh de fruit de l’agression américaine contre l’Irak avant de réitérer que les Etats-Unis et leurs alliés dans la région ont fait de Daesh un monstre et il ne représente plus seulement une menace pour l’Irak et la Syrie mais pour toute la Communauté mondiale.
Pour ce qui est des sanctions occidentales, le chef de la diplomatie iranienne a déclaré que "certaines autorités américaines estiment que ces sanctions sont d’immenses sources de richesse pour leur pays".
Et de poursuivre :" tout ce que les Etats-Unis doivent faire c’est de prendre conscience que la conclusion d’un accord est mieux que l’absence de tout accord et la poursuite de l’application des sanctions".
Le chef de la diplomatie iranienne a souligné que "le règlement de la question nucléaire iranienne sera très simple, si l’objectif est de s’assurer de sa nature pacifique".
"L'Iran poursuit les négociations, avec sérieux et bonne foi, pour parvenir à la solution nucléaire", a affirmé le ministre iranien des Affaires étrangères, soulignant " nous sommes optimistes et d’avis que l’accord est possible".
En ce qui concerne le récent rapport de Ban Ki-moon, sur la situation des droits de l’Homme, en Iran, Zarif l’a qualifié de contraire à la réalité, au programme et aux mesures prises par le gouvernement iranien.
"Le fait qu’on élabore, au Moyen-Orient, des rapports uniquement sur l’Iran est inadmissible", a-t-il affirmé en marge de sa rencontre avec le secrétaire général de l'ONU Ban-Ki-moon.
"De tels rapports sont la prolongation des approches politisées et ambivalentes envers les questions des droits de l’Homme", a-t-il indiqué.
Lors de sa rencontre avec Zarif, Ban Ki-moon a donné un compte rendu des actions entreprises par cette instance, dans différents endroits, comme en Afghanistan, en Irak, au Liban et en Libye. "L’Iran joue un rôle très efficace et est un acteur important, dans la région ; ce pays pourra jouer un rôle constructif, dans le règlement des difficultés", a souligné Ban Ki-moon.