L’Iran avait affiché des doutes quant au sérieux de la coalition internationale pour frapper Daesh.

"La discussion sur la menace (que représente l'EI) a eu lieu en marge des pourparlers" sur le nucléaire qui se sont tenus mercredi et jeudi à New York entre les grandes puissances et Téhéran, a déclaré un porte-parole du département d'Etat, Jeff Rathke.
Le diplomate a rappelé que ces entretiens entre Washington et Téhéran sur l'Irak et sur la lutte contre le groupe Daesh étaient "séparées" des tractations sur le nucléaire, mais qu'elles s'étaient déjà produites, notamment lors d'un dernier cycle à Vienne.
Le secrétaire d'Etat John Kerry avait lui-même affirmé à Paris lundi être opposé à toute "coordination militaire" avec l'Iran, mais qu'il était favorable à poursuivre une "conversation diplomatique" avec la République islamique sur ce dossier.
L'Iran avait pour sa part affiché des doutes quant au sérieux de la coalition internationale pour frapper Daesh et les groupes terroristes en Irak, considérant que si l'Iran n'était pas intervenu pour stopper l'offensive de Daesh, Bagdad serait tombée aux mains des terroristes depuis longtemps.