Les forces armées et le gouvernement de la République islamique aideront les peuples de la région à résister face aux terroristes.
Le président iranien Hassan Rohani a affirmé lundi que son pays représentait "le socle de stabilité" au Moyen-Orient et a lié les troubles actuels de la région à un "complot des grandes puissances".
"L'Iran est le socle de stabilité dans cette région sensible du Moyen-Orient" qui est "aujourd'hui dominée par les troubles, l'insécurité, les massacres et l'effroi", a affirmé M. Rohani lors d'un discours à l'occasion du 34e anniversaire du début de la guerre contre l’Iran.
"Les peuples de la région résistent et résisteront face aux terroristes, a-t-il ajouté. Les forces armées et le gouvernement de la République islamique les aideront partout. Nous sommes heureux que les peuples de la région résistent face aux complots des grandes puissances", citant des "victoires" en Irak, en Syrie, à Gaza, en Palestine, au Yémen et en Afghanistan.
M. Rohani s'exprimait avant son départ pour New York, où il doit prononcer jeudi un discours à l'Assemblée générale de l'ONU.
Les chefs de la diplomatie américaine et iranienne, John Kerry et Mohammad Javad Zarif, ont discuté dimanche à New York de "la menace" que pose Daesh (EI).
Dans ce contexte, un haut responsable des forces armées, le général Massoud Jazayeri, a affirmé que le mandat de l'équipe de négociateurs iraniens concernait "uniquement les questions nucléaires dans le cadre fixé" par les autorités, écartant toute compétence dans la lutte contre Daesh.
L'Iran a apporté son aide au gouvernement syrien, irakien, et aux Kurdes irakiens pour combattre le groupe takfiriste, mais il refuse officiellement de faire partie de la coalition internationale menée par les Etats-Unis.
L’Iran accuse les Occidentaux et certains pays de la région d'avoir créé Daesh dans le but d’envahir la région.
Nucléaire
Le président Rohani a en outre assuré que l'Iran "ne cèdera pas face aux pressions de l'Occident" lors des négociations nucléaires qui ont repris en marge de l'Assemblée générale.
L'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Chine, Russie et Allemagne) se sont donnés jusqu'au 24 novembre pour trouver un accord global, en échange d'une levée des sanctions internationales contre Téhéran.
"Sous prétexte du dossier nucléaire, ils ont lancé une nouvelle guerre économique, à travers les sanctions, contre le peuple iranien", a lancé M. Rohani, réaffirmant que l'Iran ne voulait pas "d'armes de destruction massive" mais "le progrès et ses droits".