Les négociations entre Moscou, Kiev et l’Union européenne sur les livraisons du gaz russe doivent reprendre le 26 septembre à Berlin
Le ministre de l'Energie du Qatar, Mohammed Bin Saleh al Sada, affirme mardi que son pays, premier producteur de gaz naturel liquéfié, n'a pas vocation à pallier la dépendance de l'Europe envers le gaz russe, dans un entretien à la presse allemande.
"Le Qatar ne se voit pas comme un substitut à d'autres producteurs et exportateurs", affirme le ministre à qui le journal Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) demandait si le petit Etat du Golfe, qui dispose des troisièmes réserves gazières mondiales, pouvait palier la dépendance de l'Europe envers le gaz russe.
"Nous savons que l'énergie n'est pas seulement un bien commercial mais a également une valeur très stratégique, et nous savons quelle responsabilité a un producteur", a-t-il ajouté.
Les négociations entre Moscou, Kiev et l'Union européenne sur les livraisons du gaz russe doivent reprendre le 26 septembre à Berlin. Ces discussions trilatérales visent à résoudre le contentieux entre Kiev et Moscou sur le gaz, et garantir ainsi les livraisons à l'UE, qui dépend à hauteur de 30% de la Russie pour son approvisionnement en gaz, dont la moitié transite par l'Ukraine.