24-11-2024 07:45 AM Jerusalem Timing

Les terroristes s’unissent contre le Liban, toujours pas de feu vert à l’armée

Les terroristes s’unissent contre le Liban, toujours pas de feu vert à l’armée

Un nouveau soldat libanais a été tué à Tripoli.


Alors que le pays attend impatiemment la résolution de la crise des soldats libanais enlevés, le gouvernement les considère déjà comme des martyrs.


Côté des terroristes, les brigades Abdallah Azzam se sont ralliées à Daesh et au front al-nosra. Les deux branches du « jihad mondial », celle de Zawahiri et de Bagdadi se sont unies dans les jurd du Qalamoun contre l’Etat libanais, le Hezbollah et les militaires enlevés.

Dans une allocution de 16 minutes, le chef des brigades Azzam, Sirajedine Zreikat a reproché aux soldats enlevés leur enrôlement dans l’armée. D’un ton menaçant, il a dit : « Les combattants ont pris le contrôle de l’Irak en quelques jours, et en quelques jours ils peuvent atteindre le centre-ville à Beyrouth ».

« L’armée libanaise ne mérite pas qu’on l’appelle ainsi. Cinq jeunes ont pris d’assaut votre caserne et l’ont conquise. Vous n’êtes pas des hommes », s’en est-il pris à l’armée, tout en promettant que les choses n’ont pas pris fin dans la Banlieue Sud. « Tout a commencé maintenant », a averti ce commandant des brigades terroristes Abdallah Azzam.  

Pour la libération des « opprimés de Roumieh »

Le comité des oulémas musulmans, instance sunnite qui a joué le rôle de médiation pour tenter de libérer les soldats des mains des miliciens terroristes, a lancé une campagne contre le Hezbollah, condamné les « exactions » de l’armée et appelé la rue sunnite à « se soulever contre les tentatives d’égorger le village d’Aarsal ».

Pour le dirigeant de ce comité, cheikh Malek Jadaida « le Hezbollah est le responsable principal de tout ce qui se passe au Liban à travers l’envoi de ses milices armées pour tuer le peuple en Syrie » !
Selon lui, la solution de la crise des soldats réside au gouvernement libanais dont certaines parties entravent les efforts de la libération des soldats.

Dans un communiqué lu à l’issue d’une réunion à Beyrouth, ledit comité a condamné des « exactions inhumaines et inconvenables commises par des éléments de sécurité libanaise contre des citoyens d’Aarsal et des réfugiés syriens dans les camps ».

Il a enfin appelé les « combattants du soi-disant Hezbollah à se retirer de la Syrie et les combattants syriens à se retrancher en Syrie, où se déroule la véritable bataille ».

Et de réclamer l’expansion de la zone d’opération des casques bleus pour se déployer à la frontière libano-syrienne, une demande fortement réclamée par les forces du 14 mars.

L’armée n’assiège pas Aarsal

Citant des sources sécuritaires, le journal libanais al-Akhbar a démenti les informations faisant état d’un siège imposé par l’armée sur le village d’Aarsal, assurant que les citoyens se déplacent librement mais que l’armée assiège la région montagneuse du jurd pour resserrer l’étau sur les terroristes et empêcher l’acheminement des produits de première nécessité.

Ces sources ont indiqué avoir avorté des tentatives d’acheminement d’essence et du pain aux terroristes, affichant leur satisfaction quant aux résultats des frappes directes menées par l’armée contre les miliciens.

Un soldat libanais tué à Tripoli


A Tripoli, l’un des bastions des groupes terroristes et de leurs partisans, des hommes armés ont tué ce mardi un soldat, a indiqué un communiqué de l’armée.

Avant l'aube, "un poste de l'armée à Tripoli a été la cible de tirs causant la mort d'un soldat. Les militaires ont riposté et se sont lancés à la poursuite des assaillants", a précisé l'armée dans un communiqué, sans autre indication sur les assaillants.

Selon une source de sécurité, des soldats ont été blessés dans l'attaque et l'armée s'est massivement déployée dans le secteur.

Des combats ont lieu régulièrement à Tripoli, la capitale du Liban nord, entre combattants alaouites du quartier de Jabal Mohsen et ceux sunnites dans celui de Bab al-Tebbaneh (sunnite).

Source: al-akhbar, assafir, alhadathnews, AFP