autrement dit ils accusent l’Iran..
Les monarchies du Golfe ont mis en garde contre toute ingérence étrangère dans les affaires du Yémen, dans une allusion au soutien qu'apporterait l'Iran aux rebelles chiites qui se sont emparés de la capitale yéménite.
"Les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ne vont pas rester les bras croisés face à des ingérences étrangères confessionnelles", ont déclaré les ministres de l'Intérieur du CCG au terme d'une réunion extraordinaire mercredi soir à Jeddah, dans l'ouest de l'Arabie saoudite, selon un communiqué cité par l'agence officielle SPA.
Il s'agit d'une allusion à l'Iran chiite, accusé par les autorités yéménites de soutenir la rébellion d'Ansaruallah, qui agit dans le style du Hezbollah chiite libanais, allié régional de la République islamique.
Dans le communiqué, les ministres du CCG soulignent que "toute menace à la sécurité du Yémen et de son peuple est une menace à la sécurité et à la stabilité de la région".
Les rebelles d'Ansaruallah, dits houthis, basés dans le nord du Yémen, sont entrés le 21 septembre à Sanaa où ils ont pris le contrôle, sans résistance des forces gouvernementales, des principaux bâtiments publics et sites militaires.
Les ministres du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar) ont exprimé "leur profonde inquiétude pour les menaces qu'affrontent le gouvernement yéménite et ses institutions".
Ils ont en outre sommé les houthis, sans les nommer, de restituer à l'Etattous les établissements publics, "armes, équipements militaires et fonds publics et privés" qu'ils ont pillés depuis leur prise de Sanaa.
Un accord de paix, conclu sous le parrainage de l'ONU, prévoit le départ des rebelles houthis de la capitale et la formation d'un nouveau gouvernement, deux clauses restées sans suite jusqu'à présent.