Une réunion a été tenue entre le Hezbollah et le ministre de l’intérieur pour trouver une solution au problème des réfugiés syriens à Aarsal.

Des sources médiatiques ont souligné que le baril se trouve près d’un barrage militaire et contient deux charges explosives pesant 50 kg.
Elles étaient prêtes à exploser à distance. La police militaire a immédiatement ouvert une enquête.
Le front al-nosra : aucun engagement
Pendant ce temps, le front terroriste al-nosra a démenti les informations rapportées par les chaines de télévisions libanaises selon lesquels ce groupe s’est engagé à ne pas tuer de militaires libanais. Dans un communiqué, al-nosra a dit : « Ces informations sont dénuées de tout fondement. Aucune partie
ne nous représente ni ne négocie à notre place ».

Réitérant le même refrain sur les exactions commises envers les sunnites du Liban et la participation du Hezbollah dans la guerre en Syrie, al-nosra a indiqué qu’il n’y aura pas de négociations avant que la situation des réfugiés syriens à Aarsal ne s’améliore et que les détenus parmi eux ne soient libérés.
Et d’avertir l’institution militaire de payer prochainement le prix de toute nouvelle atteinte contre les sunnites du Liban.
Le Hezbollah : Pas de camp de réfugiés au Liban

Machnouk a indiqué qu’il existe un problème sécuritaire dans les camps d’Aarsal, alors que le Hezbollah s’est dit ouvert à tout débat sur cette affaire tout en insistant sur trois principes :
- Pas de camps de réfugiés au Liban.
- La nécessité de communiquer avec la Syrie pour aider à transporter certains réfugiés désirant rentrer chez eux dans les régions calmes.
- Etudier les modalités de la répartition des réfugiés au Liban de sorte qu’il n’y ait pas de nouveaux rassemblements sécuritaires qui transposent le problème d’Aarsal vers d’autres régions libanaises.
Perquisitions au Nord

Alors que la route de Jounieh menant à Nah el-Mot a connu un embouteillage asphyxiant. A Zagharta au nord, une patrouille des renseignements de l’armée a perquisitionné des rassemblements de réfugiés syriens. Cinq personnes suspectes ont été arrêtées et deux motos sans papiers ont été saisies.
Un terroriste se plaint contre le chef de l’armée !

Ayoubi a réclamé une enquête avec le chef de l’armée et son emprisonnement pour avoir porté atteinte à sa liberté !
Ayoubi était un commandant d’un groupe de combat à Tripoli. En 2012, il a fait connaissance avec des miliciens étant entrés au Liban pour se faire soigner, comme le Saoudien Abou Walid et le Syrien Abou Hamza. Quand ils ont quitté le Liban, Ayoubi a continué à communiquer avec Abou Walid via Skipe.
Ce dernier l’a appelé au jihad en Syrie et a demandé de le rencontrer en Turquie pour enrôler des jeunes à Tripoli dans le but de former une cellule de Daesh au Liban. Le 24 juin dernier, Ayoubi a voyagé en Turquie en compagnie d’Ibrahim Barakat à travers l’aéroport de Tripoli. Au cours de la réunion avec son groupe tripolitain, et à laquelle a assisté Abou Hamza, les effectifs présents ont prêté allégeance à Daesh alors qu’Ayoubi a été nommé responsable militaire et Barakat un responsable religieux de la cellule au Liban.
Source: al-Akhbar, alhadathnews, aljoumhouriya