Dilma Rousseff, 66 ans, a souligné qu’elle pensait "devoir affronter un second tour".
Les Brésiliens ont commencé à voter ce dimanche pour élire leur président, 27 gouverneurs, 513 députés nationaux, 1 069 députés fédéraux et 27 sénateurs.
Plus de 142 millions de Brésiliens ont commencé à voter dimanche pour le premier tour de la présidentielle, partagés entre fidèles à la continuité des conquêtes sociales de la gauche au pouvoir depuis douze ans, et partisans d'une alternance pour relancer l'économie en panne du géant émergent d'Amérique latine.
Les ultimes sondages samedi montrent que la présidente de gauche Dilma Rousseff, candidate à sa réélection, est favorite avec plus de 40 % des intentions de vote. Mais elle a besoin de 50 % des voix plus une pour éviter un second tour face au social-démocrate Aecio Neves ou à l'écologiste Marina Silva.
Ils doivent élire aussi leurs 513 députés fédéraux, 1 069 députés régionaux, 27 gouverneurs et renouveler un tiers du sénat (27 sièges) parmi plus de 26 000 candidats dont 31,7 % sont des femmes. Le vote est obligatoire au Brésil et une heure avant l'ouverture des bureaux de vote, de longues files s'étaient déjà formées, comme à Rio où 12 millions d'électeurs votent.
Dilma Rousseff, 66 ans, a souligné qu'elle pensait "devoir affronter un second tour". Révélatrices des doutes qui agitent un Brésil en pleines mutations, ces élections interviennent au terme d'une folle campagne électorale aux incessants rebondissements.
Le dernier s'est produit samedi, à la veille du scrutin, quand pour la première fois Aecio Neves a dépassé dans trois sondages Marina Silva, l'ex-favorite de la présidentielle.
Propulsée de manière inattendue dans la campagne après la mort dans un accident d'avion en août de son allié, le candidat du PSB Eduardo Campos, cette transfuge du PT avait déclenché un tsunami dans les sondages, au point d'être donnée largement victorieuse sur Dilma Rousseff en cas de second tour.