30 combattants et gendarmes kurdes ont été tués à Hassaka
L'armée syrienne a repris lundi, après un mois d'offensive, une localité aux portes de Damas à partir de laquelle les rebelles lançaient des obus sur la capitale, a annoncé la télévision d'Etat.
"Les rebelles se sont retirés de Doukhaniyé", a indiqué de son côté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Le 8 septembre, les forces gouvernementales avaient lancé une offensive pour reprendre cette localité à la périphérie sud-est de Damas après sa prise par des combattants rebelles et des combattants de la branche syrienne d'Al-Qaïda, le Front Al-Nosra.
A partir de Doukhaniyé, les miliciens lançaient des obus de mortier sur la vieille ville de Damas, proche de quelques kilomètres, ainsi que sur Jaramana, banlieue loyaliste au sud-est de Damas.
L'armée "rétablit la sécurité et la stabilité à Doukhaniyé et ses environs", a indiqué la télévision d'Etat syrienne, en précisant qu'un "un grand nombre de terroristes", avaient été tués.
"La reprise de Doukhaniyé s'est faite en un temps record", a précisé une source militaire à l'AFP.
Cette opération "permettra de resserrer l'étau sur les groupes terroristes à Aïn Tarma (nord de Doukhaniyé) et Jobar (quartier est de Damas)", a-t-elle indiqué.
Doukhaniyé et Aïn Tarma sont situés dans la Ghouta orientale, qui reste le principal bastion rebelle de la province de Damas. A Jobar, de violents combats opposent l'armée et les rebelles pour le contrôle de ce quartier qui donne accès à une place principale de la capitale.
"L'opération dans la Ghouta se poursuivra jusqu'à ce qu'elle soit complètement nettoyée de toute présence terroriste", a indiqué la source de sécurité.
L'OSDH a rapporté que quatre militaires dont un officier avaient péri dans l'explosion d'une bombe placée par les rebelles à Doukhaniyé.
Pris de vitesse par l'armée régulière, les rebelles ont récemment perdu plusieurs bastions, notamment dans la région de Damas.
30 combattants kurdes tués
Au nord-est de la Syrie, et selon la version de l'AFP, citant l'OSDH, au moins 30 combattants et policiers kurdes ont péri ce lundi dans un double attentat à la camionnette piégée mené par des kamikazes de la milice de l'Etat islamique (EI-Daesh).
Ces kurdes sont des membres des Unités de protection du peuple kurde (YPG) et des Assayesh (forces de sécurité kurdes).
Ils ont péri quand deux kamikazes de Daesh ont fait exploser leurs camionnettes piégées à l'entrée nord de Hassaka".
Selon l’AFP, les attentats ont visé deux positions des YPG et des Assayesh, dont un camp d'entraînement, à l'entrée d'Hassaka, ville partagée entre les forces kurdes et les forces gouvernementales.
Selon plusieurs médias arabophone, à l'instar d'al-Mayadeen et d'al-Alam. ce sont trois voitures piégées et non pa deux qui sont derrière ce massacre.