Une manière parmi tant d’autres pour confisquer la révolution égyptienne encore menacée.
Un dirigeant de la confrérie égyptienne des Frères musulmans D. Abdel Lenhem Abou-l-Fattouh a mis en garde contre les tentatives américaines et saoudiennes d’acheter la démocratie égyptienne.
Lors d’une conférence organisée par l’Association médicale égyptienne à Londres, devant un parterre d’immigrés égyptiens et arabes, ce candidat éventuel aux présidentielles a exigé que soit ratifiée la loi qui interdit tout financement extérieur dans les élections égyptiennes.
Abou-l-Fotouh a par ailleurs critiqué les tentatives de faire peur de l’avènement des islamiques au pouvoir « alors que les règles du jeu démocratique voudraient qu’accèdent au pouvoir tout parti ou courant ayant obtenu la majorité dans des élections libres, et que ssoit destitué du pouvoir si son comportement nous déplait».
Selon lui, le courant islamique ne possède pas plus que deux ou trois millions de voix sur les trente millions. Rappelant qu’en 2005, date à laquelle les élections ont été les moins truquées, les frères musulmans n’ont obtenu qu’un million et demi de voix.