La communauté internationale devra "cesser tout soutien aux groupes terroristes armés, notamment celui accordé par la France et la Turquie aux terroristes quelque soit leurs noms".
Les autorités de Damas ont critiqué jeudi le soutien de la France à la création d'une "zone tampon" en Syrie comme le propose régulièrement le président turc Tayyip Erdogan.
"La Syrie déplore la position du président français François Hollande qui soutient la volonté turque de créer une 'zone tampon'", a déclaré le vice-ministre syrien des Affaires Étrangères Fayçal Moqdad, cité par l'agence officielle Sana.
L'Elysée avait indiqué mercredi que M. Hollande avait insisté "sur la nécessité d'éviter le massacre des populations au Nord de la Syrie" et "apporté son soutien à l'idée avancée par le président Erdogan" concernant la création d'une telle zone.
En outre le responsable syrien a souligné la nécessité pour la communauté internationale de faire "son devoir face à la catastrophe humanitaire à Ain al-Arab" (Kobané en kurde) et à "cesser tout soutien aux groupes terroristes armés, notamment celui accordé par la France et la Turquie à ces groupes quelque soit leurs noms".
Par ailleurs, M. Moqdad a affirmé que "Damas se tenait aux cotés des citoyens syriens d'Ain al-Arab quelque soit leur appartenance (religieuse ou ethnique) et saluait leur résistance héroïque face aux attaques menées par le groupe terroriste Daesh".
Les takfiristes occupaient jeudi plus d'un tiers de Kobané, la ville kurde syrienne à la frontière avec la Turquie, après s'être emparés du siège des forces de sécurité kurdes, selon une ONG pro-rebelles.