Les parents des militaires ont entamé un sit-in au centre de Beyrouth.
Le commandement de l’armée libanaise a affirmé que des unités déployées dans la région de Wadi Hmeid à Aarsal ont repoussé mercredi à minuit un groupe terroriste qui tentait de s’infiltrer à l’une des positions militaires de l’armée.
Dans un communiqué, l’armée a assuré avoir utilisé « les armes nécessaires dans ces affrontements, qui ont sommé les miliciens terroristes à se retirer et à prendre la fuite en direction du jurd ».
Dans le même communiqué, on révèle qu’une position de l’armée a essuyé « des tirs dans la région de Masyada-Aarsal à partir d’un camp de réfugiés syriens proche du site. L’armée a riposté aux tirs et a lancé une opération de recherche pour arrêter les auteurs et les traduire devant la justice ».
Soldat tué à Akkar
Par ailleurs, l’armée a déploré dans un communiqué la mort d’un de ses soldats à Akkar, au nord Liban, alors qu’il se dirigeait à son boulot.
«Vers 5h15 de ce jeudi matin, deux inconnus à bord d’une moto ont ouvert le feu sur deux soldats au village de Rayhaniyeh à Akkar. L’un d’eux est tombé en martyre et l’autre a été blessé. Les forces de l’armée ont lancé une campagne de recherche pour retrouver les criminels ».
En riposte à cet attentat, les habitants de Rayhaniyeh ont coupé la route de Tripoli-Qobeyat par des pneus en feu. Ils ont condamné le crime et appelé à punir les auteurs.
De Dahr el-Baydar au centre-ville
Les parents des militaires enlevés par les groupes terroristes al-nosra et Daesh ont quitté la région de Dahr el-Baydar et entamé leur sit-in au centre-ville de Beyrouth. Ils ont dressé des tentes à la place de Riyad el-Soloh, à la demande des ravisseurs, afin de faire pression sur le gouvernement et de faciliter la libération de leurs fils.
Le ministre de la santé Wael Abou Faour, a réitéré que la seule solution à cette crise passe par un échange des prisonniers entre les radicaux emprisonnés à Roumieh et les militaires enlevés.
Ce jeudi, vers midi, les parents des soldats ont rencontré le Premier ministre Tammam Salam pour débattre des derniers efforts déployés par l’Etat au sujet de leurs fils. En effet, les parents ont assuré avoir reçu des appels téléphoniques de leurs fils, avertissant que les groupes takfiris allaient les tuer dans trois jours si les négociations n’avancent pas.
Daesh a appelé les parents des soldats à manifester devant la prison de Roumieh, et imputé au Premier ministre libanais la responsabilité du sang des militaires.
Le médiateur qatari à Aarsal
Des sources éminentes ont assuré au journal libanais al-Akhbar que le médiateur qatari « promet un dénouement heureux des négociations avec al-nosra, laissant comprendre que le problème réside dans les pourparlers avec Daesh ».
Par ailleurs, d’autres sources citées par al-Akhbar affirment que « le terroriste Imad Jomaa fut derrière la libération du militaire Kamal Houjeiri enlevé récemment par les terroristes et libéré avant la fête d’al-Adha .
Toujours selon al-Akhbar, « le médiateur qatari n’a pas quitté le Liban et il pourrait se rendre aux jurds d’Aarsal dans les heures prochaines pour transmettre une nouvelle formule de négociations. Et de poursuivre que l’un des obstacles devant la libération de prisonniers de Roumieh a été résolu.
Des sources ministérielles ont de leur côté indiqué que le détenu Jomaa a été chargé de fixer un accord avec Daesh qui stipule la remise en liberté de 10 soldats enlevés sur cinq étapes, à condition qu’il fasse partie de la transaction d’échange. Mais il s’est avéré que Jomaa n’a aucune influence sur Daesh, vu qu’il est commandant de la brigade de Fajr el-Islam.
Chute de deux roquettes
Selon des informations de presse, deux roquettes tirées à partir de l’Anti-Liban par les groupes armés préssents dans le jurd du Qalamoun se sont abattues sur le village de Brital proche dae Baalbeck, sans faire de victimes.
Source: assafir, al-Akhbar, alalam, alhadathnews, almanar