"Le Liban ne doit pas accepter le don iranien, Daesh remplit le vide dû aux dictatures arabes", dit-il entre autre.
Le chef du PSP, le député Walid Joumblatt a considéré que le front al-Nosra et l’armée syrienne libre ne sont pas des ennemis, et que le front al-nosra n’est pas un mouvement terroriste. « Al-Nosra n’est pas terroriste mais un groupe de citoyens syriens », a-t-il dit.
S’exprimant dans une interview télévisée, Joumblatt a appelé à s’adapter à la nouvelle situation en Syrie et à geler les différends internes afin de garder ce qui reste de l’accord de Sykes-Picot".
Selon lui, le régime en Syrie ne peut pas rester en place, et « si une solution politique n’est pas trouvée dans ce pays, nous serons tous déchiquetés ».
Accusant le président Assad d’avoir placé la Syrie dans une position du non-retour, il a appelé « les soi-disant amis de la Syrie à s’accorder sur l’unité de ce pays ».
« Le régime en Syrie contrôle 40% du pays. Il a perdu le Golan, Raqqa et le nord syrien », a ajouté Joumblatt, selon qui «tout le monde veut renverser le régime et j’ai appelé dès le début à renverser Assad. Une solution politique permettant de parvenir à une formule transitoire est la seule alternative ».
Poursuivant sa campagne contre le président syrien, il a dit : « Assad gouverne des ruines et ne pourra pas persister. Il a exposé sa communauté à la destruction. Il a promis de reprendre Raqqa après sa réélection, mais après des semaines il l’a perdu à nouveau ».
Pour lui, la sécurité de la région arabe est une nécessité, et le feu syrien frappera tous les pays arabes. « Daesh est un phénomène qui remplit le vide à cause des décennies de dictature arabe », a-t-il estimé.
Le chef du PSP a mis en doute l’action de la coalition internationale contre Daesh. « Nous devons voir où seront placées les nouvelles lignes de pétrole qui ont tracé par le passé les frontières de Sykes-Picot. C’est Israël qui dirige l’administration américaine », a-t-il tranché.
Au sujet d’Aarsal, Joumblatt a appelé les politiciens à ne pas entrer dans les détails de cette question, parce que ceci nuit au prestige de l’armée.
Réitérant son soutien à l’institution militaire et à l’équipement de l’armée, le député libanais a prétendu que « pratiquement, on ne peut accepter le don iranien à l’armée. Ce don nous entrainera dans des obstacles dont nous ne voulons pas, et je ne conseille pas au ministre de la défense d’aller à Téhéran pour débattre de ce dossier » !
Source: alhadathnews