Amnesty International a qualifié de dure la décision juridique saoudienne, marquée de grandes lacunes.
La décision de la cour pénale de Riyad de condamner à mort cheikh Nemr Baqer Nemr, figure de proue de l’opposition chiite saoudienne, a provoqué de fortes condamnations locales et internationales. On avertit surtout contre les répercussions dangereuses d’une telle décision sur le royaume et la région en entier.
Pendant ce temps, des manifestations grandioses ont eu lieu à l’Est de l’Arabie à majorité chiite, pour condamner la décision de la cour.
La procession populaire a parcouru les rues de la ville d’Awamiyah jusqu’à la ville de Qatif. Les participants ont scandé des slogans hostiles à la famille Saoud, assurant que la peine capitale contre cheikh Nemr n’est pas valide et vise à se venger des opposants au régime.
Les protestataires ont appelé la communauté internationale à mettre fin à la mascarade des procès de formalité envers les opposants, réclamant la libération de cheikh Nemr et de tous les opposants politiques dans le royaume et appelant à la suspension de tous les jugements juridiques contre eux.
Pour sa part, Amnesty international a condamné le verdict contre cheikh Nemr. Qualifiant dans un communiqué le verdict de « dur », elle a indiqué que le procès a été marqué par de grandes lacunes.
L’organisation internationale a demandé « la révocation immédiate du jugement qui s’inscrit dans le cadre d’une campagne menée par les autorités pour écraser toute opposition dont les défenseurs des droits de l’homme dans le royaume ».
L’organisation internationale a demandé « la révocation immédiate du jugement qui s’inscrit dans le cadre d’une campagne menée par les autorités pour écraser toute opposition dont les défenseurs des droits de l’homme dans le royaume ».
Et d’appeler les autorités à la libération immédiate du cheikh saoudien et de mettre fin à la discrimination et à l’intimidation systématique contre les opposants.
Source: alalam