25-11-2024 02:14 PM Jerusalem Timing

Une traitrise à Kobané se solde par 1000 morts de Daech!

Une traitrise à Kobané se solde par 1000 morts de Daech!

Un officier saoudien tué alors qu’il combattait aux côtés de Daech..

Des informations publiées sur le site de socialisation twitter font état d’une traitrise qui a frappé les rangs de dirigeants de Daesh dans la ville kurde Ain arabe (Kobané) en Syrie, provoquant la mort de plus de 1000 miliciens de ce groupe terroriste.

Le compte de Wikileaks de « l’Etat de Baghdadi » a posté des tweets sur le nom du dirigeant de Daesh qui a pris la fuite et qui a exposé Daesh à de lourdes pertes. Il a également évoqué les mesures prises sur le terrain pour protéger les commandements et la base de l’organisation face aux frappes de la coalition.

Un premier tweet a fait état de « la disparition d’un compagnon du dirigeant de Daesh Abou Bakr Baghdadi, nommé Abou Ahmad  Ali Abed. Celui-ci connait tous les secrets du commandement de Daesh et de ses positions ». 

Un deuxième tweet révèle que Baghdadi a pris des mesures rapides qui ont consisté sur « un changement de positions et de dépôts, et l’intensification de recherches sur le dirigeant en fuite ».

Dans un troisième tweet, on évoque des « spéculations sur la vente dudit dirigeant des secrets du groupe à la coalition internationale. Sa fuite est survenue simultanément avec des frappes plus précises de la part de la coalition précitée ».

Quant au quatrième tweet, on mentionne une information confirmée : « le commandement du groupe de Baghdadi fait état de mille morts parmi les éléments de Daesh à Ain Arabe, dont la plupart sont des étrangers ». On évoque aussi « des ordres pour un retrait tactique respectif ». 

Toujours dans la ville de Kobané, Daech a  lancé une nouvelle offensive dans la nuit de Lundi  contre des sites de combattants kurdes.

L’attaque a commencé avec deux attentats suicide à la  voiture piégée dans le nord de la ville, provoquant une explosion monstre  en fin d’après midi.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, (OSDH) les combattants djihadistes ont lancé une attaque sur tous les axes dans le sens des quartiers de la ville encore sous le contrôle des Kurdes immédiatement après les deux attentats-suicide.

Après cette nouvelle offensive lancée lundi soir par Daech, des combats sporadiques se poursuivaient mardi dans l'est de Kobané dans le nord syrien.

Les combats de lundi ont fait 17 morts dans les rangs jihadistes et cinq du côté kurde, selon l'OSDH.

 Les jihadistes tentent depuis plusieurs jours d'asphyxier encore davantage Kobané, plus d'un mois après le début le 16 septembre de leur offensive, qui a poussé à la fuite plus de 300.000 personnes. Des centaines de personnes sont encore bloquées dans la ville.

Parallèlement, dans l'Irak voisin, les jihadistes ont poussé vers le nord et attaqué la ville de Qara Tapah, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière iranienne. Quelques 9.000 personnes ont fui, selon une source locale.

Nous avons réclamé un soutien aérien de la coalition internationale, a déclaré un responsable militaire du secteur.


Pas encore de peshmergas à Kobané

La région autonome du Kurdistan irakien a promis d'envoyer des hommes à Kobané après le feu vert donné par la Turquie au passage des peshmergas (combattants kurdes) par sa frontière.

Nous avons des jeunes Kurdes originaires du Kurdistan occidental (la Syrie, NDLR) que nous avons entraînés au Kurdistan (irakien). Nous allons les envoyer au combat, a déclaré à l'AFP Halgord Hekmet, porte-parole des peshmergas.

Mais nous n'avons pas d'autres forces à envoyer, a-t-il souligné, l'Irak étant lui-même en proie depuis le 9 juin à une offensive de l'EI, qui s'est emparé de vastes pans de territoire en Irak et en Syrie.

Idris Nassen, le responsable de Kobané, a indiqué mardi qu'aucun peshmerga n'était encore arrivé dans la ville. Nous n'avons aucune information à ce sujet.

Washington a salué la décision d'Ankara qui, malgré les pressions de ses alliés, a jusqu'à présent refusé toute intervention militaire pour aider les combattants kurdes de Syrie, estimant que cela ne ferait que renforcer le président syrien Bachar al-Assad, sa bête noire.

Les Etats-Unis entendent continuer de discuter avec la Turquie pour l'impliquer davantage contre l'EI, un groupe fort de dizaines de milliers d'hommes et responsable de terribles exactions -viols, rapts, exécutions, décapitations- dans le califat qu'il a proclamé fin juin sur les régions sous son contrôle en Irak et en Syrie.

 

Un officier saoudien tué alors qu’il  combattait aux côtés de Daech

Cela dit , un officier saoudien nommé Hisham Abdullah Abdul Rahman al-Chaalan dans la ville de Kobané ou Ain alArab à la frontière syrienne, a été tué alors qu’il  combattait aux côtés de l'organisation Daech.

Selon les informations propres au site alHadath News , l’officier en question était un général au ministère saoudien de l'Intérieur avant de rejoindre l’organisation Daech.

Menaces pour la région

En Irak, la coalition a mené ses premières frappes sur les positions de l'EI le 8 août, mais plus de trois mois après, elles commencent à montrer leurs limites face aux jihadistes qui contrôlent l'immense majorité de la province occidentale d'Al-Anbar, frontalière de la Syrie.


Des responsables américains et irakiens ont reconnu qu'une stratégie purement aérienne ne permettrait pas de gagner cette guerre, soulignant la nécessité de renforcer l'armée irakienne, totalement dépassée au début, en juin, de l'offensive de l'EI.

En attendant, la coalition multiplie les raids -plus de 140 uniquement à Kobané depuis fin septembre- et s'appuie sur les Kurdes, devenus ses meilleurs alliés dans la lutte contre l'EI.

A Téhéran, le président Hassan Rohani a reçu mardi le nouveau Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi, pour discuter de la lutte contre l'EI.

Les jihadistes sont une menace pour la région, et ces groupes terroristes tentent de créer la division entre chiites et sunnites, a déclaré M. Abadi, dont c'est la première visite en Iran depuis sa prise de fonction.

Depuis juin, Téhéran a fourni des armes aux combattants kurdes et envoyé des conseillers militaires auprès des forces de Bagdad, mais nie la présence de troupes au sol.


Sources: alhadathnews et AFP