Le coût de l’opération s’élève à 7,6 millions de dollars par jour, selon le porte-parole du Pentagone l’amiral John Kirby. Les drones de combat britanniques prêts à frapper la Syrie.

Pour lutter contre l'organisation terroriste Daesh en Irak et en Syrie, les Etats-Unis et les pays de la coalition ont dépensé à ce jour 424 millions de dollars, a annoncé mardi soir aux journalistes le porte-parole du Pentagone, l'amiral John Kirby.

"On a dépensé approximativement 424 millions de dollars depuis le début de l'opération lancée le 8 août", a indiqué l'amiral. De cette façon, selon lui, le coût de l'opération s'élève à  7,6 millions de dollars par jour.

Depuis le début de la campagne, les Etats-Unis et leurs alliés ont mené au total plus de 300 raids aériens contre les takfiristes, dont plus de 230 en Irak et 76 en Syrie.

Les drones de combat britanniques prêts à frapper la Syrie

Sur un autre plan, le quotidien britannique The Independant a déclaré que les drones britanniques sont prêts à lancer des raids aériens contre l'Irak mais aussi contre la Syrie.

"Il s'agit de drones Reaper, transférés depuis l'Afghanistan et qui vont être utilisés dans des opérations militaires contre Daesh en Irak et en Syrie".

"Le gouvernement britannique avait annoncé la semaine dernière avoir évacué les Repars depuis ses bases en Afghanistan dans l'objectif de frapper les positions de Daesh.

Mais ce n'est pas uniquement en Irak que la Grande Bretagne envisage de frapper!

En Syrie, "les Reapers britanniques auront d'abord à mener les missions de reconnaissance mais telle n'est pas le tout de leur mission. Au cas où l'autorisation serait émise, les drones anglais munis de missiles Hellfire pourront aussi attaquer des positions "militaires".

The Independant n'explique pas de quelles positions militaires il s'agit mais il est évident que la Grande Bretagne s'apprête à lancer des attaques contre les positions de l'armée syrienne.

La chambre des communes a voté l'intervention de la Grande Bretagne en Irak. Pour une telle intervention contre la Syrie, le Premier Ministre britannique a promis de se référer une nouvelle fois aux députés qui se prononceront sans doute en faveur de cette implication.

Ria Novosti + Irib