Chaque partie accuse l’autre..

Le Président du "Parti de l'Union démocratique" Saleh Muslim   a accusé la Turquie de bloquer la mise en application de l'accord qui permet le passage de dizaines d'éléments "peshmergas" depuis la région du Kurdistan irakien à Kobané dans le but d’aider les combattants kurdes dans la défense de la ville ».

Muslim a affirmé dans une interview avec l'agence Reuters que  "les combattants peshmergas sont prêts et attendent depuis  trois jours   pour entrer à Kobané, mais nous ne savons pas ce qui se passe entre eux et la Turquie. Les retards sont causés par la Turquie."

Et de poursuivre : " Il semble bien que la Turquie ait posé quelques difficultés. Nous ne savons pas exactement ce qui se passe, car il y a  une sorte d'accord entre les peshmergas et la Turquie."

Pour sa part, le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé le parti de l’union démocratique de refuser l'aide de la région du Kurdistan irakien.

Il a ajouté que « ce parti, décrit comme une organisation terroriste, ne veut pas risquer de perdre de l'influence dans le nord de la Syrie».

Un responsable turc, familier avec le dossier a souligné que « les parties concernées négocient  toujours les détails de l'accord ».

Il a ajouté : "la Turquie fait partie de ces discussions. Nous avons dit oui au principe de transfert de peshmergas et le reste est juste des détails.. Il est donc pas vrai  de dire que nous empêchons leur passage ».

Le ministre des peshmergas, Moustafa Sayyed Qadir a déclaré : " les forces de peshmergas sont prêtes à être envoyées à Kobané. Nous attendons la position de l'Etat turc, c’est pour cela nous n’avons pas  envoyé des troupes à l'ouest du Kurdistan, en référence aux régions kurdes dans le nord et le nord-est de la Syrie ».

Avec Reuters et asSafir