29-11-2024 06:42 AM Jerusalem Timing

Mikati :se trompe celui qui se croit plus fort que l’Etat

Mikati :se trompe celui qui se croit plus fort que l’Etat

Faisant allusion à la nouvelle opposition, Mikati a affirmé :"J’accepte l’opposition pacifique, toutefois il est de mon devoir de couper la main de la sédition dans la ville".

Le premier ministre Najib Mikati a réagi avec fermeté aux évenements survenus ce Vendredi à Tripoli, menaçant de frapper d’une main de fer quiconque qui défiera l’Etat de droit.


Mikati qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse organisée depuis sa résidence à Tripoli, a déclaré : «Le timing de ces affrontements à Tripoli est suspect, la sécurité de nos citoyens est de notre responsabilité », ajoutant que « la paix civile est une ligne rouge et nous n’abandonnera pas le développement».


S’adressant au bloc du 14 Mars, Mikati a affirmé : « J’accepte l’opposition pacifique, toutefois il est de mon  devoir de couper la main de la sédition dans la ville. »


Il a précisé qu’ « il a donné ses instructions à l'armée et aux forces de sécurité pour frapper avec une main de fer », et il a chargé « les organismes compétents pour enquêter sur les événements survenus », soulignant que « celui qui se croit plus fort que l'Etat aujourd'hui se trompe, appelant les habitants de Tripoli à prendre conscience de la perfidie de ces événements»!


Le premier ministre a insisté sur  «le rôle de l’armée libanaise pour mettre un terme dans le conflit entre les deux belligérants, et mettre la main sur cette tentative de zizanie ».


Et de poursuivre: «Nous avons été surpris par ce qui s'est passé. La sécurité et le développement sont les priorités pour cette ville, nous ne permettrons pas  à quiconque de toucher à cette ville et la loi sera appliquée », ajoutant que « les forces de sécurité travaillent à mettre un terme à  ce qui se passe dans les prochaines heures ».


Et de conclure « la sécurité des citoyens et de la patrie sont de nos responsabilités et nous allons les préserver », indiquant que « nous n'avons rien avoir avec ce qui se passe en Syrie, ce genre d’affrontements est fréquent, c’est pourquoi nous ne pouvons pas accuser une seule partie, et donc nous avons déjà ordonné l’ouverture d’une enquête ».